C’est dans une ambiance très tendue qu’a débutée, mercredi dernier, la réunion sur les négociations annuelles.
Dans cette négociation, la CFDT demande :
• pour les salaires inférieurs à 1800 euros, une augmentation de 1,3 % rétroactive au 1er janvier et une augmentation de 1% en septembre ;
• pour les salaires supérieurs à 1800 euros, une augmentation de 1% rétroactive au 1er janvier et une augmentation de 0,8 % en septembre ;
• la prise en charge par l’entreprise de la part fiscale de la mutuelle ;
• l’ajout d’un volet invalidité au contrat de prévoyance qui permettrait aux employés en arrêt (1ere catégorie) de toucher un complément de salaire.
Face à ces demandes, la direction renvoie, pour les salaires, à la négociation de branche PHR (qui va nous permettre de toucher 0,8% d’augmentation au 1er mai et une clause de revoyure en septembre), mais refuse de faire le traditionnel pas supplémentaire. Elle propose en lieu et place une prime de 200 euros pour tous. Quant à la demande du SNJ d’augmenter la prime de délégation pour le remplacement des rédacteurs en chef (à laquelle la CFDT s’associe), elle a reçu le même mépris, la direction proposant de la passer de 75 à… 80 euros.
Pour justifier cette position très peu sociale, la direction de Publihebdos sans minorer les bons résultats de l’entreprise, met en avant les difficultés du groupe Ouest-France, et en y associant (pour une fois) le groupe Publihebdos.
C’est sans complexe que la priorité de Publihebdos est désormais annoncée : faire des économies sur la masse salariale. Et dans ce contexte, V3+ est désormais vu comme “un outil de productivité” devant permettre de “faire des économies”. Les salariés concernés (ateliers, journalistes, accueil) apprécieront.
Suite à une interpellation inacceptable de son délégué syndical, la CFDT appelle la direction à retrouver son sang-froid, et à respecter davantage les élus et représentants du personnel.