Les élus CFDT ont voté en faveur de cette résolution, là où les représentants d’Infocom-CGT et de SNJ-Solidaires se sont abstenus. Voici les raisons de notre choix :
En premier lieu, la direction a expliqué “qu’il s’agit d’éviter la lourdeur administrative de l’instruction des dossiers et le potentiel refus d’une demande de renouvellement alors que la demande initiale aurait été acceptée.”
“La DIRECCTE est surchargée, le site de saisie est souvent hors d’accès”, a ajouté Francis Gaunand, rappelant que l’entreprise doit introduire une demande par établissement, ce qui représente plus de 150 demandes pour l’ensemble du groupe Publihebdos.
Surtout, a assuré la direction, “la date due 30 juin est juste une date maximale qui ne préfigure en rien de ce que nous devrons faire selon la situation.”
Comme nos collègues de la CGT, nous nous sommes interrogés sur l’intérêt pour les salariés d’approuver le prolongement de la période de chômage partiel du 17 mars jusqu’au 30 juin 2020. Cependant, nous avons entendu les arguments de la direction sur la complexité des dossiers à monter et espérons que cette période se terminera au plus tôt, avec à la clé une reprise économique permettant de sortir le pays de l’impasse.
Nous restons cependant très attentifs à la défense de l’emploi et, tout en donnant à la direction les moyens d’agir, nous demandons à notre tour le maintien des salaires à 100% pour les personnes frappés par le chômage technique jusqu’à la fin du confinement.
La démonstration a souvent été faite que Publihebdos pouvait compter sur ses salariés ; à la direction de prouver, à son tour, que dans cette période difficile, les salariés peuvent aussi compter sur leur entreprise.