NAO 2022 : 3% d’augmentation pour la majorité des salariés, mais plus aurait été mieux !

Il aura fallu pas moins de sept réunions avec la direction, cette année, pour trouver un accord dans le cadre des traditionnelles NAO.

Là ou le front syndical demandait une augmentation substantielle, la direction campait sur des positions très défensives, ne voulant accorder qu’une augmentation à minima, en dépit du dérapage des prix que l’on constate ces derniers mois.

Au final, l’augmentation générale sera de :

> 3% pour les salaires jusqu’à 2200 € / brut, soit 53% des salariés de l’entreprise ;

> 2,7% pour les salaires situés entre 2201 et 2700 € / brut, soit 23% des salariés de l’entreprise :

> 2% pour les salaires situés entre 2701 et 4200 € / brut, soit 18% des salariés

> 0,3% pour les salariés au-dessus de 4200 € / brut, qui représentent 5% des salariés.

Cette augmentation est cependant fractionnée en deux temps :

A compter du 1er février 2022 : 1.50%, dont le 0.30% de branche, pour les salariés de la première tranche ; 1.30%, dont le 0.30% de branche, pour les salariés de la seconde tranche ; 0.60%, dont le 0.30% de branche, pour les salariés de la troisième tranche et 0.30%, dont le 0.30% de branche, pour les salariés de la tranche 4.

La seconde partie de l’augmentation prévue sera verée à compter du 1er juillet 2022 :à raison de 1.50% pour la première tranche, 1.40% pour la deuxième, et 0.70% pour la troisième.

D’autres points ont été actés, notamment concernant l’accord QVT (qualité de vie au travail) revendiqué depuis des années par les représentants CFDT. Il a ainsi été convenu d’ouvrir une négociation ayant notamment pour thématiques le droit à la déconnexion, la prévention et la lutte contre les risques psychosociaux mais aussi l’articulation vie professionnelle/vie privée et les parcours professionnels.

C’est dans le cadre de cet accord, qui devra « contribuer au bien-être et à l’épanouissement de chaque salarié et participer ainsi à la réussite de l’entreprise » que sera discuté le versement des primes aux salariés en longue maladie.

Les parties devront avoir arrêté d’ici le 31 août 2022, les thématiques prioritaires et le calendrier des discussions.

Il est également à noter que les représentants du personnel et la direction ont convenu de se revoir si la hausse des prix devait se poursuivre à un rythme élevé.