Travail du week-end des rédactions : donnez votre avis

La direction de Publihebdos a ouvert une concertation avec les organisations syndicales sur le travail du week-end pour les hebdomadaires et les verticales actu.fr

La CFDT déplore que cette consultation soit ouverte alors que des roulements ont déjà été mis en place sans concertation ni cohérence pour différents titres.

Afin que l’on puisse au mieux représenter l’intérêt des journalistes, nous vous remercions de nous faire part de votre sentiment sur le sujet en répondant à ces quelques questions :

    Votre rédaction travaille-t-elle déjà le week-end ? (Oui, non)

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    Si non, êtes-vous prêt(e) à accepter la mise en place d’un roulement dans votre rédaction ?

    Est-ce que cela est en projet ?

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    Si oui, la mise en place de ce roulement a-t-elle fait l’objet d’une concertation de l’équipe ?
    A été imposée par l’éditeur ?

    Le ou la RC ?

    À quelle fréquence revient le travail du week-end ?

    Êtes-vous satisfait(e) de l’organisation qui en découle ? (prise des repos hebdomadaires)

    Cela est-il une contrainte pour votre vie familiale / personnelle ?

    Pensez-vous subir ce travail le week-end ?

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    Pensez-vous normal pour un(e) journaliste de Publihebdos de devoir travailler le week-end ?

    En contrepartie de ce travail du week-end, souhaiteriez-vous :

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    Vous travaillez :

    Vous travaillez pour :

    Votre âge :

    Si vous avez des commentaires, cet espace est à vous :

    Nous vous remercions de votre participation, qui est très importante.

    Si vous souhaitez connaître les résultats de ce questionnaire, être informé(e) de l’évolution de ce dossier et avoir des infos de la section CFDT de l’entreprise, merci de nous communiquer votre adresse mail PERSONNELLE :

    Votre contact :
    Laurent Villette, délégué syndical, 06 76 15 06 46 (laurent.villette@actu.fr)

    Salaires : la direction de Publihebdos continue à faire la sourde oreille

    En réunion à Rennes, les trois organisations syndicales (CFDT, CGT et SNJ) ont unanimement rejeté, jeudi 20 octobre 2022, la proposition « peau de chagrin » de la direction du groupe face à l’inflation.

    Cette dernière a refusé, à trois reprises, l’idée d’augmenter les salaires à hauteur de 4 à 5 %. Elle a préféré tronçonner une prime de partage de la valeur, d’abord fixée par ses soins à 200 € et donc bien loin des demandes initiales des organisations représentatives (1 000 à 1 500 € par salarié).

    Les élus du Comité social d’entreprise (CSE) ont également refusé, lors de la réunion du CSE, de valider une proposition unilatérale correspondant à des sommes bien trop insuffisantes quand on considère la conjoncture actuelle et une augmentation du coût de la vie de plus de 6 % !

    Avec 1,4 million d’euros de versement de dividendes au groupe Sipa-Ouest-France en 2021 (soit 12,8 millions en 20 ans) et avec une trésorerie qui réussit l’exploit d’augmenter entre 2020 et 2021, il est grand temps de redistribuer une partie de la richesse avec celles et ceux qui la produisent.

    L’intersyndicale de Publihebdos réfléchit dès à présent aux suites qu’elle entend donner à ce qu’elle considère comme du mépris et un manque total de prise de conscience des besoins de chacun.

    NAO 2022 : 3% d’augmentation pour la majorité des salariés, mais plus aurait été mieux !

    Il aura fallu pas moins de sept réunions avec la direction, cette année, pour trouver un accord dans le cadre des traditionnelles NAO.

    Là ou le front syndical demandait une augmentation substantielle, la direction campait sur des positions très défensives, ne voulant accorder qu’une augmentation à minima, en dépit du dérapage des prix que l’on constate ces derniers mois.

    Au final, l’augmentation générale sera de :

    > 3% pour les salaires jusqu’à 2200 € / brut, soit 53% des salariés de l’entreprise ;

    > 2,7% pour les salaires situés entre 2201 et 2700 € / brut, soit 23% des salariés de l’entreprise :

    > 2% pour les salaires situés entre 2701 et 4200 € / brut, soit 18% des salariés

    > 0,3% pour les salariés au-dessus de 4200 € / brut, qui représentent 5% des salariés.

    Cette augmentation est cependant fractionnée en deux temps :

    A compter du 1er février 2022 : 1.50%, dont le 0.30% de branche, pour les salariés de la première tranche ; 1.30%, dont le 0.30% de branche, pour les salariés de la seconde tranche ; 0.60%, dont le 0.30% de branche, pour les salariés de la troisième tranche et 0.30%, dont le 0.30% de branche, pour les salariés de la tranche 4.

    La seconde partie de l’augmentation prévue sera verée à compter du 1er juillet 2022 :à raison de 1.50% pour la première tranche, 1.40% pour la deuxième, et 0.70% pour la troisième.

    D’autres points ont été actés, notamment concernant l’accord QVT (qualité de vie au travail) revendiqué depuis des années par les représentants CFDT. Il a ainsi été convenu d’ouvrir une négociation ayant notamment pour thématiques le droit à la déconnexion, la prévention et la lutte contre les risques psychosociaux mais aussi l’articulation vie professionnelle/vie privée et les parcours professionnels.

    C’est dans le cadre de cet accord, qui devra « contribuer au bien-être et à l’épanouissement de chaque salarié et participer ainsi à la réussite de l’entreprise » que sera discuté le versement des primes aux salariés en longue maladie.

    Les parties devront avoir arrêté d’ici le 31 août 2022, les thématiques prioritaires et le calendrier des discussions.

    Il est également à noter que les représentants du personnel et la direction ont convenu de se revoir si la hausse des prix devait se poursuivre à un rythme élevé.

    Publihebdos : et si l’on parlait de la qualité de vie au travail ?

    Alors que débute la traditionnelle Négociation annuelle obligatoire (NAO pour les initiés) lors de laquelle vos représentants syndicaux tentent d’obtenir au prix de sang et de larmes de petites augmentations de salaire pour au moins maintenir votre pouvoir d’achat au-delà de l’inflation, il serait peut-être aussi temps de se pencher sur la qualité de la vie au travail. Un ouvrage remis cent fois sur le métier par les élus CFDT au cours des dix dernières années, toujours rejeté par la direction, qui dans cette phase post-covid prend cependant une importance toute particulière.

    Prenons un peu de recul. Aux Etats-Unis, en quelques mois, des millions de salariés ont quitté leurs postes de travail, parfois de façon tonitruante, parfois de façon collective. Le phénomène, observé par les économistes et les spécialistes en management, a été surnommé « Grande démission ».

    Souvent, la pandémie a agi comme un révélateur et a amené ces salariés à s’interroger sur leurs priorités : en quête de sens, ils entendent ainsi passer plus de temps avec leur famille, privilégier les entreprises leur proposant du télétravail ou mener des projets personnels. Mais il ressort surtout des enquêtes qu’ils cherchent ainsi à obtenir un meilleur salaire, de meilleurs avantages, faire évoluer leur carrière en bénéficiant de davantage de flexibilité dans leur travail.

    Le phénomène n’est pas encore arrivé à ce niveau en France, même si selon les derniers chiffres de la Dares, le nombre de démissions en CDI s’est accéléré au second trimestre 2021, pour atteindre, en juin et juillet 2021, des niveaux de 10,4 et 19,4% au-dessus des moyennes observées en 2019.

    Côté Publihebdos, on note que les offres d’emploi sont relativement nombreuses au sein du groupe et que certains secteurs peinent – sinon à recruter – au moins à maintenir des effectifs pérennes. Les salaires “au ras des pâquerettes” et la précarité de bon nombre de ces offres en CDD, que l’on ne peut que déplorer, n’aident d’ailleurs pas à la constitution d’équipes stables.

    C’est dans ce contexte que la section CFDT va proposer à la direction d’ouvrir les négociations en vue d’un accord global de « Qualité de vie au travail » abordant :

    • L’échange entre les collaborateurs et l’encadrement :
      • Communication de la direction vers les salariés
      • Communication des syndicats avec les salariés
      • Prévention contre les atteintes sexistes et sexuelles
      • Risques psychologiques
      • Prévention du management toxique
    • La charge de travail dans sa globalité :
      • Effectifs
      • Réduction du temps de travail
      • Compte épargne temps
      • Télétravail
    • La vie au travail :
      • Aménagement des locaux
      • Articulation vie professionnelle, vie privée
      • Intégration des nouveaux arrivants
      • Gestion du milieu de carrière
      • Gestion de la fin de carrière
      • Mobilité verte pour les déplacements domicile travail
      • Place des travailleurs handicapés
      • Accompagnement des salariés aidants
      • Utilisation des outils informatiques et droit à la déconnexion.

    (illustration extraite du film Les Temps modernes avec Charlie Chaplin, 1936 – DR)

    PUBLIHEBDOS / NAO : Une augmentation générale de 0.8 % au 1er août 2021 et une Prime Marcon de 700 ou 1000 euros sur la paie de juin

    La dernière réunion des NAO (négociations annuelles obligatoires) vient de s’achever sur un accord entre la direction de Publihebdos et les trois syndicats de l’entreprise ce mardi 15 juin 2021.

    Il est convenu d’augmenter les salaires fixes ( salaire de grille + complément personnel le cas échéant) pour tous les salariés, y compris les pigistes, de 0.8 % au 1er août 2021.

    La direction avait proposé une augmentation de 0.5 %.

    Dans le même temps, il a également été convenu du versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat dite Prime Marcon sur la paie de juin.

    Le montant de la prime est fixé à 1000 euros pour un salaire mensuel brut inférieur ou égal à 1900 et de 700 euros pour un salaire brut compris entre 1901 et 4500 euros malgré une demande de « coup de pouce ».

    Bénéficieront de cette prime :

    • les salariés titulaires d’un contrat de travail en cours à la date de versement
    • et qui ont perçu sur la période du 1er juin 2020 au 31 mai 2021, une rémunération annuelle qui doit être inférieure à trois fois la valeur annuelle du SMIC ( plafond proratisé pour les temps partiels et temps réduits).

    La CFDT revendiquait que les efforts fournis durant cette dernière année avec la crise sanitaire et la cyber attaque soient pris en compte à hauteur de l’engagement des salariés.

    En effet, ces deux crises ont souvent conduit les salariés de Publihebdos à des frais impromptus pour sortir des journaux dignes de ce nom dans des conditions extrêmement difficiles.

    Il était inconcevable pour la CFDT de signer des NAO au rabais !

    La CFDT Publihebdos le 15 juin 2021

    Télétravail élargi et maintien du salaire à 100 % pour tous

    CSE extraordinaire du 2 avril 2021.

    Une réunion extraordinaire du CSE SCCT de Publihebdos s’est tenue ce vendredi 2 avril 2021 en présence des élues et élus et mandatés CFDT.

    Peu de choses changent après les nouvelles annonces du Président de la République. Il s’agissait d’une mise à jour du protocole sanitaire et du plan de reprise d’activité.a

    En résumé :

    • Fermeture au public de tous les locaux à compter du mardi 5 avril 2021
    • Généralisation du télétravail sanitaire
    • 100 % des personnels de Publihebdos sont éligibles à l’activité partielle.

    Écoles fermées et télétravail

    La fermeture des écoles qui touche désormais tout le pays a entraîné un dispositif national d’activité partielle qui s’applique donc à Publihebdos.

    Deux conditions doivent être réunies :

    • Le conjoint ne doit pas pouvoir demander un arrêt pour garder les enfants et le télétravail ne doit pas être possible.
    • Pour les journalistes, l’entreprise fera valoir que journaliste dit reportage et qu’il est impossible d’emmener ses enfants en reportage.

    Attestations

    Deux attestations sont nécessaires aux journalistes. Elles sont ou seront envoyés par les éditeurs aux salariés au plus vite :

    • la première de déplacement dérogatoire pour activité professionnelle
    • la deuxième pour déplacement en dehors des heures de couvre-feu.

    En effet, lors de précédents confinements, la carte de presse n’avait parfois pas suffi aux autorités lors de contrôles.

    Une attestation est également à fournir aux correspondants.

    La question se posant également pour tous les métiers et les managers auront à examiner les situations au cas par cas.

    Congés scolaires et CP

    Les élues et élus CFDT s’interrogeaient sur les congés scolaires avancés et les congés payés.

    Les CP déjà posés doivent être pris mais il est possible de les faire coïncider avec le nouveau calendrier après discussion avec la hiérarchie.

    Télétravail au maximum

    La direction a décidé de renforcer le télétravail et de limiter la présence sur site.

    Les éditeurs ont entrepris un réexamen des situations de chaque salarié en présentiel afin de voir si des solutions de télétravail sont envisageables.

    La direction a indiqué qu’elle « essaierait de faire au mieux » pour les autres postes en télétravail avec des tout-petits.

    Salaire maintenu à 100% pour tous

    A la question des élues et élus CFDT sur le maintien du salaire à 100 % pour tous les salariés de Publihebdos et d’Hebdoscom, la direction a répondu positivement.

    Le dossier déposé à la Direccte concerne donc l’ensemble des sites Publihebdos, pour 606 salariés avec un nombre total de 36 547 heures qui pourraient être consommées dans ce dispositif d’activité partielle.

    « Mais, comme précédemment, nous ne consommerons que ce dont nous avons besoin », a conclu la direction.

    Négociations annuelles obligatoires à Publihebdos : acte 1

    Chaque année, la direction de l’entreprise réunit les représentants syndicaux pour recueillir des demandes précises pour l’année à venir. C’est l’occasion de revendiquer par exemple des augmentations générales de salaires, plus de tickets restaurants,… en fonction des documents officiels sur l’entreprise que la direction est « censée » nous communiquer. Censée, car malgré nos sollicitations en janvier, nous n’avons pu obtenir par exemple les tableaux sur les salaires 2020 dans l’entreprise (encore moins celui sur les augmentations individuelles).

    Cette année particulière, la visioconférence a remplacé les réunions en présentiel et ce vendredi 12 mars 2021, seuls les élus Info’Com-CGT et CFDT ont répondu présent à l’appel pour exposer leurs doléances regroupées dans une pétition commune.

    Augmentation générale et prime

    Les représentants syndicaux Info’Com-CGT et CFDT demandent ainsi cette année une augmentation de 200 euros pour les salaires inférieurs à 2 500 euros (brut), et une augmentation de 100 euros pour les salaires de plus de 2 500 euros.

    De même, «comme l’intéressement ne devrait pas être déclenché cette année» selon Francis Gaunand, et alors que les salariés de Publihebdos n’ont pas eu de prime Macron en 2020, les représentants du personnel enjoignent à la direction de substituer une prime d’intéressement de 2 000 euros.

    En effet, si l’entreprise a maintenu les salaires à 100% pendant le chômage partiel l’année dernière, tous les salariés, que ce soit en télétravail ou en présentiel, ont donné beaucoup de leur énergie et de leur temps pour s’adapter et travailler différemment afin de sortir de beaux journaux malgré tout, afin de maintenir de bons scores d’audience sur le web, coûte que coûte.

    La journée de solidarité en cadeau

    La cyber-attaque de fin d’année a d’autant plus fragilisé les travailleurs qui ont dû faire preuve encore une fois de flexibilité et de disponibilité, sans compter les heures et l’énergie à s’arracher les cheveux quand les outils ne fonctionnent plus correctement.

    Le pouvoir d’achat des salariés est d’autant plus malmené qu’en situation de télétravail sanitaire « forcé », la direction refuse de prendre en charge les frais domestiques liés au travail à la maison 5 jours sur 7.

    Par ailleurs, les représentants Info’Com-CGT et CFDT de Publihebdos revendiquent que soit offerte à l’ensemble des salariés du groupe la journée de solidarité (lundi de Pentecôte).

    Pour cette première réunion, la direction a pris note de nos demandes : les négociations se poursuivront.

    jeudi 25 mars 2021…
    Les élus Info’Com-CGT et CFDT de Publihebdos

    CSE : la CFDT vote pour le prolongement du chômage partiel

    Les élus CFDT ont voté en faveur de cette résolution, là où les représentants d’Infocom-CGT et de SNJ-Solidaires se sont abstenus. Voici les raisons de notre choix :

    En premier lieu, la direction a expliqué “qu’il s’agit d’éviter la lourdeur administrative de l’instruction des dossiers et le potentiel refus d’une demande de renouvellement alors que la demande initiale aurait été acceptée.”

    “La DIRECCTE est surchargée, le site de saisie est souvent hors d’accès”, a ajouté Francis Gaunand, rappelant que l’entreprise doit introduire une demande par établissement, ce qui représente plus de 150 demandes pour l’ensemble du groupe Publihebdos.

    Surtout, a assuré la direction, “la date due 30 juin est juste une date maximale qui ne préfigure en rien de ce que nous devrons faire selon la situation.”

    Comme nos collègues de la CGT, nous nous sommes interrogés sur l’intérêt pour les salariés d’approuver le prolongement de la période de chômage partiel du 17 mars jusqu’au 30 juin 2020. Cependant, nous avons entendu les arguments de la direction sur la complexité des dossiers à monter et espérons que cette période se terminera au plus tôt, avec à la clé une reprise économique permettant de sortir le pays de l’impasse.

    Nous restons cependant très attentifs à la défense de l’emploi et, tout en donnant à la direction les moyens d’agir, nous demandons à notre tour le maintien des salaires à 100% pour les personnes frappés par le chômage technique jusqu’à la fin du confinement.

    La démonstration a souvent été faite que Publihebdos pouvait compter sur ses salariés ; à la direction de prouver, à son tour, que dans cette période difficile, les salariés peuvent aussi compter sur leur entreprise.

     

    Charte déontologique : signature de l’accord

    Pour Publihebdos, nous avons signé avec le SNJ un accord portant sur la reconnaissance de la charte 1918-1938-2011 en regrettant que la direction refuse toute référence à la Charte de Munich. Est-ce parce qu’elle évoque un « revenu décent pour les journalistes » ou qu’elle entrevoit une possibilité de démocratie dans l’entreprise ?
    Les syndicats, eux, se réfèrent aux deux chartes. Et c’est tant mieux.