Ce qu’il faut retenir de la réunion du CSE de Publihebdos du 22 novembre
Des journalistes débordés et des metteurs en page désœuvrés
Nous avons à nouveau alerté la direction sur le basculement d’une grande partie de la charge de travail des PAO vers les rédactions. Le phénomène n’est hélas pas nouveau, mais il s’est encore aggravé depuis le déploiement de Melody et il ne manque pas de nous inquiéter. En effet, une grande majorité des journalistes calent leurs pages au millimètre près, réduisant les metteurs en page à de simples envoyeurs de page à l’imprimerie.
Des pratiques très éloignées de celles pourtant préconisées par la direction qui a encore affirmé que le rôle des journalistes était de « mettre en scène leurs rubriques » tandis que les PAO gardaient la main sur la mise en page.
A cela s’ajoutent l’intégration des pubs, la mise en forme toujours plus sophistiquée des articles pour le web, sans parler du secrétariat de rédaction, réduisant d’autant la part que les journalistes devraient consacrer à chercher de l’information, aller sur le terrain et rédiger des articles, pourtant le cœur même de leur métier !
A la CFDT, nous sommes pourtant persuadés qu’il serait possible de décharger les journalistes de nombreuses tâches tout en redonnant du sens au travail des employés de la PAO en créant des postes de chargé(e) d’édition, sur la base du volontariat et après formation, bien entendu. Une proposition bottée en touche par la direction qui s’est cependant engagée à regarder de plus près le fonctionnement des ateliers.
La réouverture des GEPP (gestion des emplois et des parcours professionnels) des journalistes et des employés PAO , en plan depuis plusieurs années, est plus qu’urgente et indispensable.
Dispositif anti-corruption
Le dispositif anti-corruption, document commun à toutes les entreprises du groupe Sipa-Ouest France, a été validé à l’unanimité. Une communication de la direction est prévue en direction de tous les salariés.
Au sein de l’ASPDH, Association pour le Soutien des Principes de la Démocratie Humaniste, il existe un commission anti-corruption présidée par Christine Blanc Patin.
Un article concernant la lutte contre la corruption et la protection des lanceurs d’alerte a été ajouté au règlement intérieur.
A noter que celui-ci date de 2000 et nécessite par ailleurs un bon lifting. La direction s’y est engagée.
PA et AJL
La direction a assuré que le montage des PA et des AJL n’était pas prévu sur Melody.
Prix des journaux
Après une augmentation de tous les journaux fin 2022, une nouvelle hausse de 10 centimes est prévue en décembre pour la moitié des hebdos et l’année prochaine pour l’autre moitié.
Actu.fr
Pas d’info sur le remplacement de Carole Gamelin, RC d’actu, qui part en début d’année. On sait juste que le recrutement, qui pourrait être interne ou externe, est en cours. Quant aux missions du desk, elles resteront inchangées : assurer l’actualité internationale et nationale; être en relation avec les locales pour valoriser les contenus (éditing, soutien technique…).
Prime internet
La CFDT a demandé une revalorisation de la prime internet (77 € brut ) inchangée depuis mars 2019 malgré l’inflation et la charge de travail sur le web qui ne cesse de s’accroître. La direction renvoie la discussion aux NAO.
Congés menstruels
La CFDT porte la demande d’une mise en place d’un congé menstruel. La direction prévoit de discuter de ce sujet dans le cadre de l’accord égalité femmes/hommes à venir.
Dates à retenir
NAO : 20/12 – mercredi 24/01 (après-midi) – jeudi 29/02 (matin)
Droits voisins : 11/01
Prochain CSE : mercredi 20 décembre.
Au CSE : nomination des représentants de proximité et prime d’intéressement 2023
Voici les grandes lignes du CSE qui s’est tenu à Rennes ce jeudi 20 avril 2023 :
Point Actu Lyon / Journaliste agressé par les forces de l’ordre lors d’une manifestation
Dans un premier temps, la direction a fait le point sur le journaliste d’Actu Lyon blessé lors de la manifestation contre la réforme des retraites. “Il se repose. Il est en arrêt jusqu’au vendredi 21 avril. Il est très secoué physiquement et psychologiquement”, a indiqué la direction. Il a fait appel à une avocate, dont les frais seront pris en charge par l’entreprise, pour pouvoir déposer plainte. Ce qu’il devrait faire ce vendredi ou lundi prochain.
Représentant de proximité.
Voici la liste des représentants de proximité par zone éditeur :
Christian Bouzols : Bernadette Ramel (SNJ). Pierre Chemel : Mathias Souteyrat (InfoCom’CGT). Julien Ducouret : Romain Dameron (SNJ). Francis Gaunand : Raphaël Tual (SNJ). Samuel Hellio : Jean-Noël Berthelot (InfoCom’CGT). Marjorie Janetaud : Lucas Fary (InfoCom’CGT); Jérôme Burezi (SNJ). Stéphan Le Tyrant : Philippe Gestin (CFDT). Ludovic Lemoine : en attente d’une désignation SNJ. Christophe Lusseau : Céline Ravaudet (SNJ). Thomas Martin : Dorine Goth (InfoCom’CGT). Pierre Boiteau : Véronique Picavet (nfoCom’CGT) ; Sophie Bordier (SNJ). Pascal Pallas : Yann Sylvestre (InfoCom’CGT). Samuel Quignon : Jimmy Charlot (CFDT). Laurent Rebours : Christelle Girard (CFDT). Michel Seimando : Claude Cécile (SNJ). Françoise Therin-Dajon : Sophie Quesnel (CFDT). Cathrine Wilmart : Franck Fischbach (CFDT) ; Patricia Bigot (SNJ).
Alternance à Publihebdos
A la question, les alternants sont-ils une solution pour les rédactions en mal de journalistes ? La direction répond “oui ” et pas seulement, ” cela concerne tous les services”. “Ils peuvent très bien être des remplaçants à des salariés titulaires”.
Elle rappelle que sa politique a évolué : ils étaient 3 en 2019, 15 en 2020, 32 en 2021 (dont 23 journalistes), 40 en 2022 (dont 34 journalistes) et 23 en 2023. Elle ajoute que, même si elle ne compte pas seulement sur cette filière pour recruter, 5 embauches en CDI ont été enregistrées sur les deux dernières années. Les élus rappellent toutefois que les alternants ne doivent pas avoir toutes les responsabilités d’un salarié, notamment encadrement, rubriquages,… mais sont d’abord là pour apprendre un métier et être accompagnée.
Mélody
“La panne du 3 avril est une des plus importantes que nous ayons connue”, a expliqué Laurent Gouhier. Elle a été énormément longue, “même si il y a eu du mieux le midi”.
La direction insiste sur le fait qu’il n’y avait aucun lien avec la plate-forme en elle-même, mais qu’elle résulte d’un enchaînement de difficultés entre l’hébergeur et l’infogéreur, deux sociétés extérieures à Demain un autre jour, mais qui permet à Mélody de fonctionner. “Depuis les faits, nous avons donc demandé qu’un dialogue soit entrepris entre les deux et qu’une solution soit trouvée pour que ce problème ne se renouvelle pas. On a demande une accélération dans les changements de fonctionnement”, indique la direction. Malheureusement ce n’est pas la première fois que cette difficulté précise n’arrive.
Partage Facebook
L’utilisation de Nonli (ex-Echobox) donne satisfaction. Grâce à ce site web, tu peux partager ton papier sur plein de pages Facebook d’Actu.fr , dont tu es administrateur, en même temps. Tu peux aussi faire de la programmation facilement. Deux secteurs sont en test : Langon-Marmande et Sarthe-Val de Loire. Une formation de cet outil sera réalisée auprès de tous les rédacteurs en chef avant l’été, puis eux-mêmes initieront les rédactions.
Vélos électriques
La livraison des vélos électriques dans les rédactions est programmée à partir de fin avril. Au total, 32 vélos seront loués, pour 29 sites. Le prestataire unique pour tout Publihebdos (Tim sport) va prendre rendez-vous avec les éditeurs. Tous les journaux de Loire-Atlantique-Vendée seront fournis.
Voiture
L’indemnité kilométrique est réévaluée à 0,488 euro par km dès ce mois (hausse de 7,65 %). Les élus demande à ce que l’option ” usage affaires ” soit prise en charge, car l’assurance professionnelle est devenue hors de prix. ” Or, elle est obligatoire et beaucoup ne le savent pas “, ont indiqué les élus. Plutôt que d’accepter, la direction préfère rappeler la règle.
Forfait mobilité durable
La direction n’est pas favorable au forfait mobilité durable. Elle renvoie cette discussion de la NAO. Elle rappelle la prise en charge de l’abonnement de transports n commun à 50%. Elle clôt la discussion en rappelant l’obligation d’un accord et l’impossibilité du cas par cas.
Tickets restaurants
Les élus demandent à ce que les tickets restaurants passent à 10 euros. Là aussi, la direction renvoie au Nao, où ” cela n’a pas été prévu “. ” C’était volontaire, répondent les élus. Notre volonté était d’uniquement axer les discussions sur les salaires. Or, jusqu’à 13 euros, vous pouvez obtenir une défiscalisation. Vous pourriez aller beaucoup plus haut. Cela n’a pas bougé depuis des années “. La direction qui rappelle que la prise en charge est passée de 55-45 au lieu de 50-50 il y a peu.
Féminisation des fonctions et des activités
Les élus ont demandé qu’une note soit adressée aux rédactions par la direction pour rappeler la féminisation des fonctions et des activités. En effet, trop de rédacteurs en chef mettent tout au masculin. Même s’ils ont tiqué sur sapeuse-pompière, les membres de la direction ne sont pas contre l’intégrer dans le charte déontologique au travers d’un paragraphe ou dans une charte éditoriale bien qu’ils ne préfèrent pas multiplier les documents.
Journaux nationaux
Des élus ont demandé à avoir des codes pour accéder à la lecture de quotidiens nationaux numériques. La discussion n’écarte pas cette requête et assure être entrée en discussion avec des groupes de presse. Satisfaction des élus qui déplorent que des abonnements papiers ont été sabrés dans beaucoup de rédactions
Nouvelle dénomination de métiers de journalistes
Des élus s’interrogent sur la fonction de journaliste bi-média. “est-ce que la grille PHR est adaptée à cette dénomination devenue systématique dans le profil de recrutement “, questionnent les élus. ” Oui “,répond la direction qui met en avant l’accord internet de mars 2019 qui lui permet.
Animateur des ventes
Pour la zone Côtes d’Armor-Finistère, le poste d’animateur des ventes est vacant depuis le début d’année. Un candidat s’est désisté au dernier moment (il devait prendre son poste au 15 mai). Toutefois, un nouveau candidat s’est déclaré et sera rencontré la semaine prochaine.
Départ en retraite
Pour le départ en retraite d’un(e) employé(e), le montant versé par l’entreprise est d’un demi-mois de salaire après 5 ans d’activité, d’un mois après 10 ans, d’un mois et demi après 20 ans, et de deux mois après 30 ans. Cette précision a été faite suite au mécontentement d’une salariée qui a reçu une promesse de 5 mois dans un courrier au lieu des 2 qu’elle a reçus avec notification dans un 2e courrier. La direction l’a contactée pour expliquer la double bourde (erreur et pas d’excuse).
Ordinateurs
La livraison des ordinateurs PC se fera au plus tard courant juillet.
Par ailleurs, pas d’ordinateurs supplémentaires dans les rédactions. Il faut non pas laisser ses codes, mais créer de nouvelles sessions. Pour Mélody, la direction est consciente que le délai des demandes d’ouverture peut être amélioré. Sinon pour des métiers spécifiques (animateurs des vents), il faut faire un partage des dossiers (drive), ” mais encore une fois pas donner l’utilisation de sa session pour des questions de sécurité et de confidentialité des données “, a rappelé la direction.
Télétravail
Une enquête est en cours. Elle est conduite par la direction. Les résultats seront connus mi-mai. Elle permettra de travailler la clause de revoyure avant juin. D’ores et déjà, les élus demandent la possibilité d’un 2e jour hebdomadaire. La direction ne se prononce pas, n voulant pas anticiper les résultats.
Droits voisins
Pour la négociation des droits voisins, une réunion est fixée au mercredi 10 mai à 10h30.
Compte épargne temps
Malgré le nouveau contexte, avec la promulgation de la réforme sur les retraites, la direction n’est pas favorable à la mise en place d’un compte épargne temps pour les salariés. Elle argumente en disant que ce dispositif masque la réalité des possibles absences dans les rédactions et services. ” Cela fragilise les organisations. Il n’y a pas de visibilité. Cela complexifierait plus les choses dans nos petites structures que ne satisferaient les salariés “, estime la direction. Les élus s’étonnent que Publihebdos soit une petite structure et rappellent qu’il y a l’obligation de prévenance avant d’utiliser ce compte. Ils notent qu’il existe à Ouest France. Ils ajoutent que ce compte existe virtuellement avec l’accumulation des RTT. Jusqu’à 80-90 dans certains cas. La direction va ” gendarmer ” pour régulariser la situation.
Congés payés
Pour la pose des congés payés par les salariés, la bonne intelligence entre collègues prime. Mais le code du travail peut arbitrer (prime à l’ancienneté). La direction rappelle que ” 12 jours minimum non fractionnés, doivent être pris entre le 1er juin et 31 octobre “
Index égalité hommes – femmes
Dans le rapport 2022, la direction note une progression pour les journalistes, traduite principalement par une réduction des écarts de salaires. Mais elle est consciente du travail qu’il reste à faire notamment sur les hauts postes (0 sur les 10 plus fortes rémunérations). Ce qui donne à Publihebdos, la note de 84/100 soit en-dessous de 85, ce qui l’oblige à mettre des objectifs de progression : comme programmer et anticiper les départs naturels permettant la redistribution des plus hautes rémunérations. Sur cette égalité professionnelle : une réunion est obligatoire avant l’été.
Montant de l’intéressement
Pour 2023, il sera de 485,55 euros bruts, soit 438,46 euros nets (pour rappel 210 euros brut en 2022). La direction indique que cette somme a pu être dégagée grâce à l’avenant sur l’intéressement signé l’été dernier (en résumé il a permis l’abaissement du seuil d déclenchement, de mieux prendre en compte l’audience web, et l’augmentation des abonnements numériques). Pour rappel, 346 euros avaient été donnés en 2018, 441 euros en 2019. ” Sans ces nouveaux critères, il n’y aurait pas eu d’intéressement “, a indiqué la direction. Ce n’est toutefois plus un 14e mois comme cela put l’être.
Infos flash CSE, réunion d’octobre 2022
Voici quelques infos rapides sur la réunion de CSE, qui s’est tenue ce jeudi 20 octobre 2022 à Rennes.
Mélody
Le rapport d’audit demandé a été remis fin septembre. Cet état des lieux a fait ressortir des points à améliorer pour éviter les gros ralentissements. La reprise du déploiement du logiciel devrait se faire en janvier, selon le plan qui était prévu. Priorité sera donnée aux hebdos encore sur les serveurs V3+.
Des problèmes ont aussi été signalé concernant le correcteur orthographique : l’éditeur du logiciel a proposé une mise à jour, mais l’efficacité de celle-ci dépend aussi de la version de Chrome embarquée sur les postes.
AdResa
La complexité du logiciel et son absence de logique est dénoncée par les hôtesses d’accueil et du côté des rédactions, il est compliqué de retrouver les publicités.
Face à ces critiques, il y a eu un accompagnement renforcé auprès des hôtesses et nouvelles séances de formation (niveau 2) ont été programmées. Sur le plan technique, plusieurs sujets (flux, facturation, PA, ordres, CB), ne sont pas encore pas traités, mais des améliorations sur la logique de l’outil vont être apportées. Pour les pubs, les anciennes saisies vont disparaître, les ordres annuels ne remonteront plus à partir de fin octobre, et un correctif a été déployé qui doit résoudre ces problèmes de remontées de publicités.
Rédacteurs en chefs partagés et secrétaires généraux de rédaction
Un débat a été porté sur les rédacteurs en chefs partagés entre plusieurs titres et le rôle, dans ces rédactions, des secrétaires généraux. Pour la direction, le RC peut être partagé pour les journaux en hyper proximité avec des zones tuilées et des centres d’intérêt communs, mais du côté des élus, on estime que cela pose un problème d’identité des journaux, et qu’un RC doit être là au quotidien.
Il reste aussi dans les rédactions des SGR qui n’ont pas été passés RC adjoint, dont certains de longue date, qui, lors des bouclages, assurent la fonction de RCA, mais sans en percevoir le salaire ni les primes de délégation. Les élus demandent à la direction que les primes de bouclage soient payées aux SGR chargés des bouclages en absence de RC et de RCA.
Télétravail
De la mi-mars à la fin août, 916 jours de télétravail ont été consommés et 141 personnes utilisent le dispositif. Les élus du CSE demandent à la direction de porter à 2 jours par semaine les possibilités de télétravailler. L’accord d’entreprise prévoyant une clause de revoyure à la date anniversaire, une nouvelle enquête va être menée par la direction avant cette réunion paritaire.
Les élus demandent aussi une augmentation de l’indemnité journalière. La direction répond que le gouvernement a annoncé une revalorisation prochaine de 15% (pour arriver à 2,88€ / jour) et que l’entreprise s’alignera sur la base URSAFF quand entrera en application.
Rachat des RTT
La loi de finances rectificative pour 2022 permet aux entreprises qui le souhaitent de racheter les jours de RTT non pris. La direction indique qu’elle n’est pas favorable à ce rachat de RTT et rappelle que les éditeurs doivent caler leur organisation pour que les JRTT puissent être pris au fur et à mesure.
Prime partage de la valeur
Trois réunions ont été organisées sur ce thème, mais les DS, estimant que le compte n’y était pas, ont fait part de leur refus de signer l’accord. La direction a pris la décision unilatérale d’octroyer cette prime de 800 € à 200 € suivant la rémunération brute : 800 euros pour les salaires jusqu’à 2200 €, 600 € de 2201 à 2700 €, 300 € de 2701 à 4200 € et 200 € pour les salaires supérieurs à 4200 €. La référence est le salaire brut de septembre, ancienneté incluse, pour salariés travaillant à temps plein (réduit pour les salariés à temps partiel) et périodes absence.
- Lire ici le communiqué intersyndical : salaires, la direction de Publihebdos continue à faire la sourde oreille
Plan de sobriété énergétique
Le plan comprendra des mesures à court terme pour baisser consommation énergétique cet hiver et d’autres à moyen et long termes contribuer au développement durable.
En court terme :
- Baisse de la température des locaux, retarder la période de chauffe
- Promouvoir les écogestes en entreprise (éteindre les lumières, éteindre les ordis, baisser le chauffage, ne pas laisser son téléphone branché)
- Sobriété numérique : préférer le wifi à la 4G, travailler sur les pièces jointes, ouvrir moins d’onglets sur les navigateurs.
- Affichage points stratégique rappeler les bons gestes.
A moyen terme :
- Plan de modernisation de nos locaux
- Initiatives locales échanges entre éditeurs avec les propriétaires des locaux (passage LED)
- Encourager mobilité douce des salariés
- Forfait mobilité durable pour les salariés
- Repenser les déplacements, regrouper les réunions, usage train, teams
- Délocaliser les actions de formation des salariés
- Démarche RSE travailler notre empreinte carbone (partie industrielle et web) avec démarche labellisation.
- Bâti : 4 sites sont à traiter en priorité : Neufchatel , Bernay (rédaction) Mortagne-au-Perche et Sablé-sur-Sarthe. Pour 7 sites, il est envisagé un déménagement.
Tickets restaurant
Il y a eu un retard dans le rechargement des cartes Edenred début octobre. Le chargement des cartes a en effet été bloqué à cause d’un retard dans la date de virement d’une petite structure de Publihebdos, ce qui a entraîné le problème pour l’ensemble des cartes, sans que la direction n’ait été avertie par Edenred.
Chèques cadeau
Il faut être présent au 30 septembre et avoir trois mois de présence. L’an passé 160, cette année on peut passer à 200 €.
Salaires : la direction de Publihebdos continue à faire la sourde oreille
En réunion à Rennes, les trois organisations syndicales (CFDT, CGT et SNJ) ont unanimement rejeté, jeudi 20 octobre 2022, la proposition « peau de chagrin » de la direction du groupe face à l’inflation.
Cette dernière a refusé, à trois reprises, l’idée d’augmenter les salaires à hauteur de 4 à 5 %. Elle a préféré tronçonner une prime de partage de la valeur, d’abord fixée par ses soins à 200 € et donc bien loin des demandes initiales des organisations représentatives (1 000 à 1 500 € par salarié).
Les élus du Comité social d’entreprise (CSE) ont également refusé, lors de la réunion du CSE, de valider une proposition unilatérale correspondant à des sommes bien trop insuffisantes quand on considère la conjoncture actuelle et une augmentation du coût de la vie de plus de 6 % !
Avec 1,4 million d’euros de versement de dividendes au groupe Sipa-Ouest-France en 2021 (soit 12,8 millions en 20 ans) et avec une trésorerie qui réussit l’exploit d’augmenter entre 2020 et 2021, il est grand temps de redistribuer une partie de la richesse avec celles et ceux qui la produisent.
L’intersyndicale de Publihebdos réfléchit dès à présent aux suites qu’elle entend donner à ce qu’elle considère comme du mépris et un manque total de prise de conscience des besoins de chacun.
Maltraitances au travail à Actu.fr : il est plus qu’urgent d’agir
Une grande partie de la réunion du CSE, ce jeudi 6 juillet 2022, a été consacrée à la restitution du rapport d’alerte “risque grave” du cabinet Acante, qui a donné lieu à l’écriture d’un avis sévère de la part des élus du CSE.
Ce rapport d’experts lancé par les élus au CSE met en lumière les difficultés rencontrées par les journalistes des verticales Actu.fr, souvent débutants et laissés à eux-mêmes. Il constate une charge de travail trop élevée, un manque d’encadrement et de reconnaissance de ces salariés, un manque de moyens matériels et une pression très forte sur l’audience des sites, ce qui entraîne des situations de souffrance au travail.
Les alertes, démissions et arrêts de travail qui se succèdent ont donc conduit les élus à tirer la sonnette d’alarme. Voici l’avis émis sur ce rapport en intégralité :
Les élus du CSE de Publihebdos prennent connaissance avec consternation du rapport d’expertise risques graves du cabinet Acante sur les conditions de travail des salariés des rédactions verticales d’Actu.fr et enjoignent la direction à prendre sans délai les mesures d’organisation pour permettre de se remettre en conformité avec la loi et faire cesser les dysfonctionnements qui mettent en danger la santé physique et morale de ces salariés.
Si les élus du CSE ont régulièrement alerté la direction sur des cas de souffrance au travail au cours des années passées, ce rapport vient confirmer et appuyer les remontées de terrain, restées jusqu’alors inaudibles.
Choqués mais pas surpris, nous sommes cependant inquiets d’une organisation qui broie de jeunes journalistes dès leur entrée sur le marché du travail et peut avoir un impact fort sur leurs vies et leurs carrières. Pour beaucoup, le salut est dans la fuite. Certains quittent et quitteront le métier à l’issue de cette expérience.
Ce focus sur les verticales d’Actu est hélas symptomatique d’une désorganisation organisée de Publihebdos, mise en place dans tous les services, papier et web, pour pressuriser au maximun les salariés.
Nous demandons la mise en place, dès la rentrée de septembre 2022, d’un groupe de travail paritaire pour apporter des réponses concrètes aux différents points évoqués par le rapport, en priorité :
- Le renfort des effectifs de ces verticales pour ne plus que les journalistes soient seuls et isolés
- La mise en place d’un management efficient de réelle proximité
- La définition d’une ligne éditoriale claire
- L’écriture de fiches de postes
- L’arrêt de la précarité et l’abus de CDD d’usage, interdit dans la presse écrite, cause pour laquelle Publihebdos a déjà été condamnée en novembre 2018
- L’arrêt de la diffusion des audiences en temps réel qui fait pression sur les salariés
- La mise à disposition de moyens matériels permettant le bon exercice du métier
- La création d’un poste de responsable du système de prévention au sein des RH
- Une information obligatoire du CSE en amont des créations de nouvelles verticales
- La mise en conformité avec les obligations de la médecine de travail.
Les élus du CSE se disent également extrêmement préoccupés par la dénonciation de faits de harcèlement sexuel et sexiste et demandent à la direction d’investiguer sans délai sur ces cas et de prendre des sanctions afin de mettre le(s) auteur(s) hors d’état de nuire ; ils rappellent qu’une élue du CSE est référente « harcèlement sexuel et sexiste » au sein de l’entreprise. Il s’agit de Marion Vallée.
Télécharger ici la version PDF de l’avis des élus du CSE
La réponse de la direction
La direction trouve que globalement, le cabinet a bien cerné la façon dont fonctionnent les pure-players : « j’y ai retrouvé à peu près ce qu’on avait déjà identifié et qui a fait l’objet de débats en CSE et avec les différents managers. Cela a donné lieu à des travaux encore en cours », a expliqué Francis Gaunand.
Dans sa réponse, le PDG de Publihebdos a rappelé le contexte d’ouverture de ces verticales d’Actu.fr, sur des zones ou les titres du groupe ne sont pas présents « avec jeunes journalistes juniors et le plus souvent dans une situation isolée. » Et de développer : « On a avancé sur certaines verticales, Lyon va vers fonctionnement plus serein, plus en lien avec le fonctionnement des anciennes verticales. Il faut rappeler que nouvelles verticales lancées ces deux dernières années l’ont été dans la période des confinements, avec des difficultés pour mettre en place une organisation, du lien social, etc. »
Pour lui, le contexte économique de ces créations n’apparait pas non plus dans le rapport : « Il s’agit d’un développement indispensable pour l’entreprise, pour garder les moyens de continuer de faire paraître nos publications, en lien avec les opportunités sur les annonces légales numériques. On l’a fait par rapport à une stratégie, avec une certaine réussite et c’est important de le dire. ».
La direction confirme cependant travailler sur le renforcement du management de proximité. Mais insiste sur le fait que « le métier de journaliste est aussi un métier de liberté » : « la particularité de Publihebdos est que les journalistes exercent en toute liberté. C’est plus facile pour des journalistes expérimentés que pour des journalistes juniors, mais c’est intrinsèque au métier tel qu’on le conçoit. On n’aime pas parler de ligne éditorial, on parle plutôt de projet éditorial. Ce projet est concrétisé par le collectif des journalistes, mais il y a sans doute plus à faire, puisqu’il y a des attentes sur ce sujet de la part des jeunes journalistes. »
La direction justifie aussi ses exigences sur l’audience : « Il y a une pression sur l’audience comme il y avait une pression sur les ventes des journaux papier ou sur l’audimat dans l’audiovisuel. Cette pression existe, on va essayer de manager vers la qualité et moins vers la quantité, mais la pression existera toujours. »
Et de conclure : « Il faut bien avoir en tête qu’avec ces verticales, on est dans une organisation nouvelle, liée à des conquêtes, avec des opportunités, dans le cadre d’un projet global unique. Créer une plate-forme multimarques et s’installer un peu partout en France, cela n’a jamais été fait. Au fur et à mesure, on avance, on affine notre organisation pour plus de sérénité dans le fonctionnement. Nécessairement cette organisation a amené un certain nombre de difficultés que l’on s’emploie à résoudre. »
Au CSE : pas d’augmentation supplémentaire en dépit de l’inflation
Pas moins de 28 points étaient à l’ordre du jour de la réunion du CSE, mercredi 15 juin à Rennes, dont voici un résumé des grandes lignes.
Demande de prime de pouvoir d’achat
Compte-tenu de l’inflation galopante, qui est désormais de 5,2% sur l’année glissante, une demande prime de pouvoir d’achat a été portée par les élus, dont le principe a été rejeté par la direction qui rappelle que les salaires ont déjà été augmentés dans le cadre de la NAO (lire ici).
Un accord de branche est en cours de discussion, avec proposition de +1,8% au 01/07 mise à la signature. Mais même si cet accord devait être validé, pour Publihebdos, seuls les salariés dont les revenus sont supérieurs à 4200 €/brut bénéficieront d’une partie de cette augmentation, puisque pour les autres, la NAO de Publihebdos, dont la deuxième tranche entre en application également au 1er juillet, est mieux-disante…
Les élus ont donc demandé à la direction d’appliquer l’accord de branche et d’accorder les +1,8% à l’ensemble des salariés de l’entreprise. Ce qui a été également refusé.
Pour justifier son refus, la direction met en avant l’augmentation des charges (avec notamment des inquiétudes sur le prix du papier) et de mauvais résultats sur la publicité.
Si l’inflation continue à ce rythme, le sujet devrait être remis à l’ordre du jour du CSE du mois de septembre, accompagné d’une demande de « revoyure » exceptionnelle.
Soirées électorales
Le point sur la validation d’une journée de travail entière pour les journalistes ayant suivi les soirées électrorales (présidentielle et législatives) a été remis à l’ordre du jour après l’interpellation de la direction par les élus CFDT et CGT (lire ici).
Pour les élus, la journée électorale doit être comptabilisée comme journée entière, considérant que la plupart des journalistes mobilisés sont en veille durant toute la journée et que leur travail effectif dépasse le plus souvent les six heures.
Selon la direction, la note adressée aux éditeurs ne concernait que les journalistes qui n’auraient pas été fortement mobilisés sur ces élections, avec seulement quelques heures de travail ; c’est dans ce cas qu’une demi-journée de travail aurait pu être comptée, et non pas une journée entière.
Il a aussi été rappelé par la direction que si l’éditeur modifie la feuille de présence, seul document qui fait foi de l’activité du journaliste, il doit en discuter et informer les intéressés.
Dates de modulation
Pour l’exercice allant du 23 mai 2022 au 21 mai 2023, les heures seront payées avec les bulletins de juin.
Jour de solidarité
Dans le cadre de la Journée de solidarité (lundi de Pentecôte), Publihebdos verse 0,3 de sa masse salariale brute. Pour la plupart des salariés du groupe, cela reste un jour férié, mais les bénéficiaires se voient alors retirer une journée de modulation, une RTT ou un CP. Seuls les salariés de la SEPR bénéficient d’un usage qui a été maintenu : cette journée ne leur est pas décomptée.
Kélio
La dématérialisation des feuilles d’activité et relevés d’heures se poursuit via Kelio et bientôt le support papier devrait être supprimé. Ce chantier sera confié à un(e) RRH SIRH (Responsable des ressources humaines, système d’information de gestion des ressources humaines) dont le recrutement est en cours et que devrait rejoindre la DRH en septembre. L’évolution de l’outil devrait ainsi permettre la dématérialisation des notes de frais, des PV d’entretiens annuels et professionnels et permettre l’accès direct aux salariés à divers documents.
Problèmes Mélody
Pannes, lenteurs, ralentissements. Mardi 31 mai en milieu d’après-midi, les bouclages ont été vraiment compliqués. Il ne s’agissait pas vraiment d’une panne, mais de lenteurs qui ont posé bien des difficultés d’autant que le phénomène s’est poursuivi le lendemain matin avec des serveurs ne fonctionnant pas à plein régime.
Un autre problème a été signalé le mardi 7 juin, avec de nouveau des ralentissements, dus à un antivirus mis sur les serveurs.
Enfin lundi 13 juin, les utilisateurs ont subi une très grosse panne, due à un problème d’indexation de la base de donnée.
La direction reconnait les problèmes et fait état de « discussions de plus en plus serrées et tendues » avec le prestataire.
Il a été décidé de l’ajout d’un serveur physique supplémentaire, la mise en archives d’actu ne se fera plus en journée, mais la nuit.
Le prestataire va lancer un chantier pour évaluer l’hébergeur.
« A chaque fois que l’on autorise plus de choses sur un carton, on complexifie le code », explique la direction qui indique aussi que les journaux l’utilisation d’inDesign serait aussi plus forte (pages ouvertes, reprises) pour Publihebdos que pour les autres clients du prestataire.
L’été devrait être mis à profit pour améliorer la stabilité du système.
Info flash CSE : l’indemnité kilométrique va augmenter
Avec 36 points à l’ordre du jour, le CSE de Publihebdos, tenu à Rennes le 30 mars 2022, a été plutôt dense. Voici le résumé flash de quelques points évoqués.
- Effectifs. On salue ici l’arrivée dans l’entreprise de 12 nouveaux journalistes, embauchés depuis le début de l’année.
- Indemnités kilométriques. L’indemnité kilométrique des salariés devant utiliser leur véhicule personnel pour leur activité professionnelle va être portée de 0,424 à 0,453 € par kilomètre à titre provisoire du 1/04/2022 au 31/08/2022. Elle s’appliquera sur les notes de frais réglées de mai à septembre.
- Equipement en disques durs externes. Si besoin, des disques durs externes sont disponibles sur demande par mail à la DSI avec copie à l’éditeur, a-t-il été rappelé.
- Secrétaires généraux de rédaction. Le dossier des « SGR » nous interpelle, certains de ces secrétaires généraux de rédaction faisant office de rédacteur-en-chef ou de rédacteur-en-chef adjoint sans en avoir le salaire conventionnel. Au total, il y a 27 SGR au sein de l’UES Publihebdos, dont 7 n’ont pas de rédacteur en chef : 4 sont ainsi rattachés à deux titres, 3 ne sont pas rattachés. Deux de ces SGR vont devenir RCA ; un cas reste en suspens, s’agissant d’un poste isolé. Côté CFDT, nous avons fait valoir que la situation des SGR est à revoir lorsque ce SGR pilote une édition, mais ne bénéficie pas de la prime de bouclage.
- Plantages Mélody. Les difficultés croissantes et récurrentes avec les serveurs de Mélody les jours de bouclage sont remontées. Le manque d’information est également pointé lorsque le système connaît des ralentissements ou que des changements dans les cartons sont opérés. La direction va revoir la procédure l’alerte des rédactions et ateliers en cas d’incidents de fonctionnement ; il a, par exemple, été proposé de créer un canal Slack dédié.
- Remplacements. Les élus CFDT ont demandé que soient créés des pôles de remplacement « journalistes », peut-être par zone éditeur, afin de faciliter les prises de congés et faire face aux absences dans les rédactions, alors que les effectifs sont souvent au plus bas. Il s’agirait de journalistes volontaires pour ces missions « volantes », bénéficiant de primes et d’aides au logement conséquentes pour effectuer ce travail itinérant, sachant qu’il est souvent difficile de trouver des CDD de remplacement. En dehors des remplacements, ces journalistes pourraient également épauler les rédactions pour du contenu qualitatif (enquêtes, reportages, etc.) La direction n’est pas convaincue par cette idée, estimant que les situations peuvent être différentes d’une zone à l’autre et que la mission de ces journalistes serait « difficile, sans vision de planning ».
- Entretiens annuels. Une version « dématérialisée » des entretiens annuels va être testée sur certaines zones, afin de faciliter leur gestion au niveau des RH.
- Droits voisins. Même si les accords avec Google ne sont pas finalisés, la direction invite les syndicats à constituer leurs délégations pour négocier la part de l’indemnité des droits voisins devant revenir aux journalistes. Côté syndical, la demande est que Publihebdos bénéficie d’une négociation qui devrait se mettre en place au niveau du groupe Sipa Ouest-France. La CFDT soutient aussi qu’une négociation similaire doit être conduite au niveau de la branche.
- Chèques vacances. Les formulaires de commande des chèques vacances (180 €) vont bientôt arriver. Pour en bénéficier, les règles sont reconduites : il faut être en poste au 31 mars et avoir six mois d’ancienneté ; ou pour les CDD présents au 31 mars, cumuler une période d’emploi de 6 mois sur 2 ans. Coût pour les salariés : 50€ (ouvriers, employés, journalistes) ; 60 € (cadres, dont RC et RCA).
Prochaine réunion le 28 avril. Vous pouvez faire remonter vos éventuelles questions à vos élus CFDT ou : laurent.villette(at)cfdt-journalistes.fr
Covid-19 : le retour du télétravail “sanitaire” chez Publihebdos
Après les annonces du Premier ministre et du ministre de la Santé, vu la situation sanitaire, un CSE extraordinaire s’est tenu en vidéoconférence, ce jeudi 9 décembre 2021.
Il s’agissait d’une présentation du plan d’activité qui s’appliquera du 13 décembre 2021 au 7 janvier 2022.
Au nivreau du télétravail volontaire, la phase d’expérimentation entamée par Publihebdos, qui devait courir jusqu’à fin décembre, est suspendue et, par là même, l’indemnisation de 2,50 € par jour qui l’accompagnait. Seule court encore la préconisation pour les femmes enceintes.
Le télétravail est circonscrit aux postes télétravaillables donc pas aux postes d’accueil (comme lors des précédents télétravail sanitaires) mais bien à Hebdoscom.
Dans les ateliers, la règle est de limiter la présence à la moitié de l’effectif maxi avec prise en compte des spécificités locales. Il sera donc possible de faire deux semaines sur les 4 jusqu’à la date du 7 janvier en télétravail.
Francis Gaunand s’est dit opposé à un télétravail à 100%, il le limite donc à deux jours par semaine. Et pour la direction, le télétravail ne doit pas empêcher le terrain pour les journalistes et les commerciaux.
Bien sûr, il y a toujours la possibilité pour des raisons de réseau, de matériel, où psychologiques de ne pas souhaiter le télétravail : ce sera à voir avec la DRH pour une dérogation.
Les consignes sont enfin de suspendre tout moment de convivialité jusqu’au 7 janvier afin de limiter les interactions sociales, idem pour les réunions ou formations sauf cas exceptionnels.
Au CSE de Publihebdos : novembre n’est pas le mois des cadeaux…
Si une grande partie du CSE de Publihebdos, ce mercredi 24 novembre 2021, a été consacré à la présentation du rapport d’expertise de Syndex, et a fait l’objet d’un avis des élus qui sera diffusé avec le compte-rendu de la réunion en décembre, quelques points portaient sur l’organisation du travail et le fonctionnement du groupe.
Covid 19 : pas de télétravail en vue
La première question d’actualité a concerné la 5e vague de la covid 19, qui inquiète légitimement les élus du CSE et pourrait de nouveau avoir des répercussions sur l’organisation du travail.
Pour l’heure, considérant que 90% des personnels doivent être vaccinés, Publihebdos n’envisage pas de faire appel à davantage de télétravail, mais va rappeler les règles toujours en vigueur sur le port du masque dans les locaux et le respect de la distanciation sociale.
Si des salariés sont déclarées « cas contact », deux options seront envisagées : si la personne n’est que cas contact et que son test PCR est négatif, il n’y aura pas de mise à l’isolement ; par contre, si la personne vit avec quelqu’un de son entourage atteint du virus, elle devra observer un isolement de 16 jours avec, selon le poste occupé, soit la mise en place du télétravail, soit une mise en arrêt maladie. Cela sous réserve d’autres dispositions qui pourraient, dans les jours à venir, être prises par le Gouvernement.
Informatique : le groupe visé par de nouvelles attaques
De la sécurité sanitaire à la sécurité informatique, il n’y avait qu’un pas. La direction a rappelé que l’entreprise a encore fait l’objet d’une tentative d’attaque récemment et invite les salariés à suivre les modules de formation proposés.
Il a été mentionné que de nombreux salariés ont été surpris par la mise en place, avec peu d’explications, de la double identification pour se connecter à la boîte mail par SMS. La possibilité de ne subir ce contrôle qu’une fois tous les 90 jours en limite cependant la contrainte et, selon la direction, serait une sécurité de plus. Qui n’empêchera pas les tentatives d’intrusion par « cheval de troie », mais verrouille un peu plus le système… Qu’on se le dise !
De la pub qui ne dit pas son nom sur les réseaux sociaux ?
Le monde merveilleux du Digital, c’est aussi actu.fr, sujet de bien des discussions au sein du CSE.
Les élus CFDT ont été alertés par plusieurs rédactions sur une tendance à multiplier les posts publicitaires sous les marques des journaux de Publihebdos sur les réseaux sociaux, sans que ceux-ci soient toujours bien identifiés comme tels. Ce qui aurait comme conséquence de saturer les « timeline » des fans et pourrait, à terme, discréditer le travail des rédactions.
Pour la direction, il faut différencier les posts publicitaires et contenus sponsorisés qu’ils soient sur Facebook ou Instagram. Sur Facebook, la direction rappelle que les « contenus sponsorisés » – c’est leur nom – n’apparaissent pas sur les fils des pages et ne viennent donc pas « perturber » les posts de la rédaction. Sauf que ces posts se retrouvent bien diffusés sur les TL des fans et, au-delà, sur celles des internautes dont le profil a été sélectionné… Concernant Instagram, ces posts publicitaires – identifiés comme « partenariat rémunérés avec… » – se retrouvent bien sur le fil de la page et se succèdent parfois à grande fréquence.
Les élus ont demandé à ce que ces publicités soient mieux présentées comme telles et que leur usage soit modéré, alors que ce genre de messages rédactionnels payants sont appelés à se multiplier.
Le mélange des genres, C’est à Cherbourg
On s’inquiètera au passage du statut de « communauty managers » imposé aux rédacteurs du journal gratuit « C’est à Cherbourg », lesquels ne bénéficient pas de la Convention collective des journalistes. Un choix là encore assumé par la direction de Publihebdos, qui estime que ce journal tourné vers les « bons plans » est constitué de reprises de posts de réseaux sociaux, mais qui, pour les élus du CSE, est le signe d’une dérive et d’un mélange des genres entre rédactionnel et publicité, qui ne peut que dégrader la crédibilité du travail des journalistes et demande la plus grande vigilance.
Les accords d’entreprise doivent être respectés
Des dérives, on en constate d’autres de la part de certains éditeurs, qui peinent visiblement à appliquer les accords d’entreprises.
Ainsi, pour la deuxième fois, il a été évoqué au CSE le cas de primes de remplacement d’un rédacteur en chef absent (prime de bouclage) non versées – ou versées partiellement – par une éditrice. Or, la règle est simple et non discutable : en l’absence du (de la) rédacteur (trice) en chef, le ou la journaliste qui le ou la remplace a droit à une prime de 90€ par bouclage, quelle que soit la durée de l’absence du ou de la chef(fe) concerné(e). On espère donc que cette situation anormale va se régler et qu’il ne faudra pas y revenir une troisième fois avant une action aux Prudhommes !
Salaires : une augmentation de branche
Enfin, il a été évoqué l’accord de branche récemment signé en PHR qui a abouti à une augmentation des salaires en deux temps : +1,3% au 1/11/2021 puis 0,3% au 01/02/2022. Mais Publihebdos ayant, via la NAO, anticipé cette augmentation de branche à hauteur de 0,8%, nos salaires ne vont augmenter que de 0,5% au 1/11/2021 et de 0,3% au 1/02/2022. Des hausses insuffisantes aux yeux des élus qui ont rappelé que la hausse du coût de la vie, selon les derniers chiffres de l’INSEE, est de 2,6% hors tabac. Et de demander l’ouverture rapide des NAO au sein de Publihebdos, novembre n’étant visiblement pas le mois des cadeaux.
Pour toute question, n’hésitez pas à vous rapprocher de vos élus CFDT du CSE.