Travail du week-end des rédactions : donnez votre avis

La direction de Publihebdos a ouvert une concertation avec les organisations syndicales sur le travail du week-end pour les hebdomadaires et les verticales actu.fr

La CFDT déplore que cette consultation soit ouverte alors que des roulements ont déjà été mis en place sans concertation ni cohérence pour différents titres.

Afin que l’on puisse au mieux représenter l’intérêt des journalistes, nous vous remercions de nous faire part de votre sentiment sur le sujet en répondant à ces quelques questions :

    Votre rédaction travaille-t-elle déjà le week-end ? (Oui, non)

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    Si non, êtes-vous prêt(e) à accepter la mise en place d’un roulement dans votre rédaction ?

    Est-ce que cela est en projet ?

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    Si oui, la mise en place de ce roulement a-t-elle fait l’objet d’une concertation de l’équipe ?
    A été imposée par l’éditeur ?

    Le ou la RC ?

    À quelle fréquence revient le travail du week-end ?

    Êtes-vous satisfait(e) de l’organisation qui en découle ? (prise des repos hebdomadaires)

    Cela est-il une contrainte pour votre vie familiale / personnelle ?

    Pensez-vous subir ce travail le week-end ?

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    Pensez-vous normal pour un(e) journaliste de Publihebdos de devoir travailler le week-end ?

    En contrepartie de ce travail du week-end, souhaiteriez-vous :

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    Vous travaillez :

    Vous travaillez pour :

    Votre âge :

    Si vous avez des commentaires, cet espace est à vous :

    Nous vous remercions de votre participation, qui est très importante.

    Si vous souhaitez connaître les résultats de ce questionnaire, être informé(e) de l’évolution de ce dossier et avoir des infos de la section CFDT de l’entreprise, merci de nous communiquer votre adresse mail PERSONNELLE :

    Votre contact :
    Laurent Villette, délégué syndical, 06 76 15 06 46 (laurent.villette@actu.fr)

    Salaires : la direction de Publihebdos continue à faire la sourde oreille

    En réunion à Rennes, les trois organisations syndicales (CFDT, CGT et SNJ) ont unanimement rejeté, jeudi 20 octobre 2022, la proposition « peau de chagrin » de la direction du groupe face à l’inflation.

    Cette dernière a refusé, à trois reprises, l’idée d’augmenter les salaires à hauteur de 4 à 5 %. Elle a préféré tronçonner une prime de partage de la valeur, d’abord fixée par ses soins à 200 € et donc bien loin des demandes initiales des organisations représentatives (1 000 à 1 500 € par salarié).

    Les élus du Comité social d’entreprise (CSE) ont également refusé, lors de la réunion du CSE, de valider une proposition unilatérale correspondant à des sommes bien trop insuffisantes quand on considère la conjoncture actuelle et une augmentation du coût de la vie de plus de 6 % !

    Avec 1,4 million d’euros de versement de dividendes au groupe Sipa-Ouest-France en 2021 (soit 12,8 millions en 20 ans) et avec une trésorerie qui réussit l’exploit d’augmenter entre 2020 et 2021, il est grand temps de redistribuer une partie de la richesse avec celles et ceux qui la produisent.

    L’intersyndicale de Publihebdos réfléchit dès à présent aux suites qu’elle entend donner à ce qu’elle considère comme du mépris et un manque total de prise de conscience des besoins de chacun.

    Au CSE : pas d’augmentation supplémentaire en dépit de l’inflation

    Pas moins de 28 points étaient à l’ordre du jour de la réunion du CSE, mercredi 15 juin à Rennes, dont voici un résumé des grandes lignes.

    Demande de prime de pouvoir d’achat

    Compte-tenu de l’inflation galopante, qui est désormais de 5,2% sur l’année glissante, une demande prime de pouvoir d’achat a été portée par les élus, dont le principe a été rejeté par la direction qui rappelle que les salaires ont déjà été augmentés dans le cadre de la NAO (lire ici).

    Un accord de branche est en cours de discussion, avec proposition de +1,8% au 01/07 mise à la signature. Mais même si cet accord devait être validé, pour Publihebdos, seuls les salariés dont les revenus sont supérieurs à 4200 €/brut bénéficieront d’une partie de cette augmentation, puisque pour les autres, la NAO de Publihebdos, dont la deuxième tranche entre en application également au 1er juillet, est mieux-disante…

    Les élus ont donc demandé à la direction d’appliquer l’accord de branche et d’accorder les +1,8% à l’ensemble des salariés de l’entreprise. Ce qui a été également refusé.

    Pour justifier son refus, la direction met en avant l’augmentation des charges (avec notamment des inquiétudes sur le prix du papier) et de mauvais résultats sur la publicité.

    Si l’inflation continue à ce rythme, le sujet devrait être remis à l’ordre du jour du CSE du mois de septembre, accompagné d’une demande de « revoyure » exceptionnelle.

    Soirées électorales

    Le point sur la validation d’une journée de travail entière pour les journalistes ayant suivi les soirées électrorales (présidentielle et législatives) a été remis à l’ordre du jour après l’interpellation de la direction par les élus CFDT et CGT (lire ici).

    Pour les élus, la journée électorale doit être comptabilisée comme journée entière, considérant que la plupart des journalistes mobilisés sont en veille durant toute la journée et que leur travail effectif dépasse le plus souvent les six heures.

    Selon la direction, la note adressée aux éditeurs ne concernait que les journalistes qui n’auraient pas été fortement mobilisés sur ces élections, avec seulement quelques heures de travail ; c’est dans ce cas qu’une demi-journée de travail aurait pu être comptée, et non pas une journée entière.

    Il a aussi été rappelé par la direction que si l’éditeur modifie la feuille de présence, seul document qui fait foi de l’activité du journaliste, il doit en discuter et informer les intéressés.

    Dates de modulation

    Pour l’exercice allant du 23 mai 2022 au 21 mai 2023, les heures seront payées avec les bulletins de juin.

    Jour de solidarité

    Dans le cadre de la Journée de solidarité (lundi de Pentecôte), Publihebdos verse 0,3 de sa masse salariale brute. Pour la plupart des salariés du groupe, cela reste un jour férié, mais les bénéficiaires se voient alors retirer une journée de modulation, une RTT ou un CP. Seuls les salariés de la SEPR bénéficient d’un usage qui a été maintenu : cette journée ne leur est pas décomptée.

    Kélio

    La dématérialisation des feuilles d’activité et relevés d’heures se poursuit via Kelio et bientôt le support papier devrait être supprimé. Ce chantier sera confié à un(e) RRH SIRH (Responsable des ressources humaines, système d’information de gestion des ressources humaines) dont le recrutement est en cours et que devrait rejoindre la DRH en septembre. L’évolution de l’outil devrait ainsi permettre la dématérialisation des notes de frais, des PV d’entretiens annuels et professionnels et permettre l’accès direct aux salariés à divers documents.

    Problèmes Mélody

    Pannes, lenteurs, ralentissements. Mardi 31 mai en milieu d’après-midi, les bouclages ont été vraiment compliqués. Il ne s’agissait pas vraiment d’une panne, mais de lenteurs qui ont posé bien des difficultés d’autant que le phénomène s’est poursuivi le lendemain matin avec des serveurs ne fonctionnant pas à plein régime.

    Un autre problème a été signalé le mardi 7 juin, avec de nouveau des ralentissements, dus à un antivirus mis sur les serveurs.

    Enfin lundi 13 juin, les utilisateurs ont subi une très grosse panne, due à un problème d’indexation de la base de donnée.

    La direction reconnait les problèmes et fait état de « discussions de plus en plus serrées et tendues » avec le prestataire.

    Il a été décidé de l’ajout d’un serveur physique supplémentaire, la mise en archives d’actu ne se fera plus en journée, mais la nuit.

    Le prestataire va lancer un chantier pour évaluer l’hébergeur.

    « A chaque fois que l’on autorise plus de choses sur un carton, on complexifie le code », explique la direction qui indique aussi que les journaux l’utilisation d’inDesign serait aussi plus forte (pages ouvertes, reprises) pour Publihebdos que pour les autres clients du prestataire.

    L’été devrait être mis à profit pour améliorer la stabilité du système.

    NAO 2022 : 3% d’augmentation pour la majorité des salariés, mais plus aurait été mieux !

    Il aura fallu pas moins de sept réunions avec la direction, cette année, pour trouver un accord dans le cadre des traditionnelles NAO.

    Là ou le front syndical demandait une augmentation substantielle, la direction campait sur des positions très défensives, ne voulant accorder qu’une augmentation à minima, en dépit du dérapage des prix que l’on constate ces derniers mois.

    Au final, l’augmentation générale sera de :

    > 3% pour les salaires jusqu’à 2200 € / brut, soit 53% des salariés de l’entreprise ;

    > 2,7% pour les salaires situés entre 2201 et 2700 € / brut, soit 23% des salariés de l’entreprise :

    > 2% pour les salaires situés entre 2701 et 4200 € / brut, soit 18% des salariés

    > 0,3% pour les salariés au-dessus de 4200 € / brut, qui représentent 5% des salariés.

    Cette augmentation est cependant fractionnée en deux temps :

    A compter du 1er février 2022 : 1.50%, dont le 0.30% de branche, pour les salariés de la première tranche ; 1.30%, dont le 0.30% de branche, pour les salariés de la seconde tranche ; 0.60%, dont le 0.30% de branche, pour les salariés de la troisième tranche et 0.30%, dont le 0.30% de branche, pour les salariés de la tranche 4.

    La seconde partie de l’augmentation prévue sera verée à compter du 1er juillet 2022 :à raison de 1.50% pour la première tranche, 1.40% pour la deuxième, et 0.70% pour la troisième.

    D’autres points ont été actés, notamment concernant l’accord QVT (qualité de vie au travail) revendiqué depuis des années par les représentants CFDT. Il a ainsi été convenu d’ouvrir une négociation ayant notamment pour thématiques le droit à la déconnexion, la prévention et la lutte contre les risques psychosociaux mais aussi l’articulation vie professionnelle/vie privée et les parcours professionnels.

    C’est dans le cadre de cet accord, qui devra « contribuer au bien-être et à l’épanouissement de chaque salarié et participer ainsi à la réussite de l’entreprise » que sera discuté le versement des primes aux salariés en longue maladie.

    Les parties devront avoir arrêté d’ici le 31 août 2022, les thématiques prioritaires et le calendrier des discussions.

    Il est également à noter que les représentants du personnel et la direction ont convenu de se revoir si la hausse des prix devait se poursuivre à un rythme élevé.

    Publihebdos : et si l’on parlait de la qualité de vie au travail ?

    Alors que débute la traditionnelle Négociation annuelle obligatoire (NAO pour les initiés) lors de laquelle vos représentants syndicaux tentent d’obtenir au prix de sang et de larmes de petites augmentations de salaire pour au moins maintenir votre pouvoir d’achat au-delà de l’inflation, il serait peut-être aussi temps de se pencher sur la qualité de la vie au travail. Un ouvrage remis cent fois sur le métier par les élus CFDT au cours des dix dernières années, toujours rejeté par la direction, qui dans cette phase post-covid prend cependant une importance toute particulière.

    Prenons un peu de recul. Aux Etats-Unis, en quelques mois, des millions de salariés ont quitté leurs postes de travail, parfois de façon tonitruante, parfois de façon collective. Le phénomène, observé par les économistes et les spécialistes en management, a été surnommé « Grande démission ».

    Souvent, la pandémie a agi comme un révélateur et a amené ces salariés à s’interroger sur leurs priorités : en quête de sens, ils entendent ainsi passer plus de temps avec leur famille, privilégier les entreprises leur proposant du télétravail ou mener des projets personnels. Mais il ressort surtout des enquêtes qu’ils cherchent ainsi à obtenir un meilleur salaire, de meilleurs avantages, faire évoluer leur carrière en bénéficiant de davantage de flexibilité dans leur travail.

    Le phénomène n’est pas encore arrivé à ce niveau en France, même si selon les derniers chiffres de la Dares, le nombre de démissions en CDI s’est accéléré au second trimestre 2021, pour atteindre, en juin et juillet 2021, des niveaux de 10,4 et 19,4% au-dessus des moyennes observées en 2019.

    Côté Publihebdos, on note que les offres d’emploi sont relativement nombreuses au sein du groupe et que certains secteurs peinent – sinon à recruter – au moins à maintenir des effectifs pérennes. Les salaires “au ras des pâquerettes” et la précarité de bon nombre de ces offres en CDD, que l’on ne peut que déplorer, n’aident d’ailleurs pas à la constitution d’équipes stables.

    C’est dans ce contexte que la section CFDT va proposer à la direction d’ouvrir les négociations en vue d’un accord global de « Qualité de vie au travail » abordant :

    • L’échange entre les collaborateurs et l’encadrement :
      • Communication de la direction vers les salariés
      • Communication des syndicats avec les salariés
      • Prévention contre les atteintes sexistes et sexuelles
      • Risques psychologiques
      • Prévention du management toxique
    • La charge de travail dans sa globalité :
      • Effectifs
      • Réduction du temps de travail
      • Compte épargne temps
      • Télétravail
    • La vie au travail :
      • Aménagement des locaux
      • Articulation vie professionnelle, vie privée
      • Intégration des nouveaux arrivants
      • Gestion du milieu de carrière
      • Gestion de la fin de carrière
      • Mobilité verte pour les déplacements domicile travail
      • Place des travailleurs handicapés
      • Accompagnement des salariés aidants
      • Utilisation des outils informatiques et droit à la déconnexion.

    (illustration extraite du film Les Temps modernes avec Charlie Chaplin, 1936 – DR)

    PUBLIHEBDOS / NAO : Une augmentation générale de 0.8 % au 1er août 2021 et une Prime Marcon de 700 ou 1000 euros sur la paie de juin

    La dernière réunion des NAO (négociations annuelles obligatoires) vient de s’achever sur un accord entre la direction de Publihebdos et les trois syndicats de l’entreprise ce mardi 15 juin 2021.

    Il est convenu d’augmenter les salaires fixes ( salaire de grille + complément personnel le cas échéant) pour tous les salariés, y compris les pigistes, de 0.8 % au 1er août 2021.

    La direction avait proposé une augmentation de 0.5 %.

    Dans le même temps, il a également été convenu du versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat dite Prime Marcon sur la paie de juin.

    Le montant de la prime est fixé à 1000 euros pour un salaire mensuel brut inférieur ou égal à 1900 et de 700 euros pour un salaire brut compris entre 1901 et 4500 euros malgré une demande de « coup de pouce ».

    Bénéficieront de cette prime :

    • les salariés titulaires d’un contrat de travail en cours à la date de versement
    • et qui ont perçu sur la période du 1er juin 2020 au 31 mai 2021, une rémunération annuelle qui doit être inférieure à trois fois la valeur annuelle du SMIC ( plafond proratisé pour les temps partiels et temps réduits).

    La CFDT revendiquait que les efforts fournis durant cette dernière année avec la crise sanitaire et la cyber attaque soient pris en compte à hauteur de l’engagement des salariés.

    En effet, ces deux crises ont souvent conduit les salariés de Publihebdos à des frais impromptus pour sortir des journaux dignes de ce nom dans des conditions extrêmement difficiles.

    Il était inconcevable pour la CFDT de signer des NAO au rabais !

    La CFDT Publihebdos le 15 juin 2021

    Retour à 100% en présentiel à compter du 14 juillet 2021

    Un CSE extraordinaire s’est tenu le 7 juin 2021 à Publihebdos avec pour sujet principal, l’actualisation du protocole sanitaire en entreprise et notamment les modalités de sortie du confinement   de retour.

    La direction souhaitait mettre en place deux paliers :

    • Un retour à 50% en présentiel (sur 2 semaines: 2 jours la 1re semaine et 3 la deuxième) à compter du 14 juin avant un retour à 100% à compter du 28 juin. 
    • Des dérogations étant possibles pour les personnes vulnérables et pour les personnes en garde d’enfants.

    Les élus CFDT et CGT ont insisté pour que ce retour au 100% en présentiel se fasse moins brutal après tous ces mois de confinement en allongeant ce délai. 

    Et ont également plaidé pour que la DRH soit directement à l’écoute des plus fragiles. 

    Ces deux conditions ont été acceptées par la direction avec un report de la date au 14 juillet 2021 pour un retour à  100% en présentiel.  

    Le numéro de téléphone d’assistance psychologique mis en place par la mutuelle Audiens est reconduit : 0549766603. 24h/24 et 7j/7. 

    En bref, le port du masque reste obligatoire dans l’entreprise sauf dans les bureaux individuels, recommandation d’aérer les locaux 5 minutes par heure, distanciation physique toujours nécessaire avec des plexiglas entre postes si besoin, les pots de convivialité sont de nouveau possibles dès le 9 juin sous conditions, les formations à 10 pers maximum reprennent en présentiel à compter du 14 juin..

    Les élus ont adopté sous ces conditions le protocole proposé après une suspension de séance. 

    Melody, une mauvaise musique. 

    Un élu CFDT avec l’appui des représentants de la CGT a, lors d’une déclaration liminaire, pointé du doigt tous les dysfonctionnements liés au nouveau logiciel Melody et les très difficiles conditions de travail des équipes qui essuient les plâtres de ce choix effectué par la direction. 

    Cette déclaration a conduit l’ensemble des représentants syndicaux de l’entreprise à réclamer un CSE extraordinaire.  

    La direction va proposer une date pour ce CSE extraordinaire sur Melody.

    NAO 

    Les conditions de ce que l’on nomme Prime Macron ayant fait l’objet d’une publication le 3 juin, la dernière réunion NAO (Négociations annuelles obligatoires) va pouvoir être programmée pour un versement, dixit la direction, “sur la paie de juin”.

    La CFDT espère que la direction  se montrera plus ouverte à ses revendications de prendre en compte les efforts considérables effectués par les salariés de l’entreprise durant ces derniers mois par une prime et une augmentation générale plus élevées. 

    D’autant plus que la prime d’intéressement sera inexistante cette année.  Cette NAO devrait avoir lieu dans les jours prochains.  

    Modulation.  Enfin, bonne nouvelle pour les salariés soumis à la modulation.  Ils verront leur compte remis à zéro exceptionnellement cette année.

    Négociations annuelles obligatoires à Publihebdos : acte 1

    Chaque année, la direction de l’entreprise réunit les représentants syndicaux pour recueillir des demandes précises pour l’année à venir. C’est l’occasion de revendiquer par exemple des augmentations générales de salaires, plus de tickets restaurants,… en fonction des documents officiels sur l’entreprise que la direction est « censée » nous communiquer. Censée, car malgré nos sollicitations en janvier, nous n’avons pu obtenir par exemple les tableaux sur les salaires 2020 dans l’entreprise (encore moins celui sur les augmentations individuelles).

    Cette année particulière, la visioconférence a remplacé les réunions en présentiel et ce vendredi 12 mars 2021, seuls les élus Info’Com-CGT et CFDT ont répondu présent à l’appel pour exposer leurs doléances regroupées dans une pétition commune.

    Augmentation générale et prime

    Les représentants syndicaux Info’Com-CGT et CFDT demandent ainsi cette année une augmentation de 200 euros pour les salaires inférieurs à 2 500 euros (brut), et une augmentation de 100 euros pour les salaires de plus de 2 500 euros.

    De même, «comme l’intéressement ne devrait pas être déclenché cette année» selon Francis Gaunand, et alors que les salariés de Publihebdos n’ont pas eu de prime Macron en 2020, les représentants du personnel enjoignent à la direction de substituer une prime d’intéressement de 2 000 euros.

    En effet, si l’entreprise a maintenu les salaires à 100% pendant le chômage partiel l’année dernière, tous les salariés, que ce soit en télétravail ou en présentiel, ont donné beaucoup de leur énergie et de leur temps pour s’adapter et travailler différemment afin de sortir de beaux journaux malgré tout, afin de maintenir de bons scores d’audience sur le web, coûte que coûte.

    La journée de solidarité en cadeau

    La cyber-attaque de fin d’année a d’autant plus fragilisé les travailleurs qui ont dû faire preuve encore une fois de flexibilité et de disponibilité, sans compter les heures et l’énergie à s’arracher les cheveux quand les outils ne fonctionnent plus correctement.

    Le pouvoir d’achat des salariés est d’autant plus malmené qu’en situation de télétravail sanitaire « forcé », la direction refuse de prendre en charge les frais domestiques liés au travail à la maison 5 jours sur 7.

    Par ailleurs, les représentants Info’Com-CGT et CFDT de Publihebdos revendiquent que soit offerte à l’ensemble des salariés du groupe la journée de solidarité (lundi de Pentecôte).

    Pour cette première réunion, la direction a pris note de nos demandes : les négociations se poursuivront.

    jeudi 25 mars 2021…
    Les élus Info’Com-CGT et CFDT de Publihebdos

    Télétravail à Publihebdos : pourquoi la négociation a-t-elle fait pschitt

    A la demande d’un certain nombre de salariés qui ont pris goût au télétravail induit par la crise sanitaire depuis bientôt un an, les représentants du personnel de Publihebdos ont demandé l’ouverture d’une négociation dans l’entreprise, afin d’envisager des droits (et des devoirs) pour les salariés volontaires de poursuivre le télétravail au sortir des restrictions liées au Covid.

    Pour nos organisations syndicales Info-Com CGT et CFDT, qui représentent l’ensemble des métiers à Publihebdos, il ne s’agit pas de favoriser l’isolement des personnes en télétravail mais bien de laisser la possibilité de pouvoir travailler entre une et trois journées par semaine, selon les souhaits du salarié, avec un maximum de flexibilité.

    Publihebdos ne veut pas payer

    Pour nos deux organisations, le travail en entreprise doit garder ses prédispositions créatrices de lien social. La présence sur son lieu de travail et les interactions avec les collègues (hors Covid) doivent apporter un épanouissement personnel de l’individu. Mais l’entreprise doit aussi s’adapter à son temps et profiter des moyens numériques qui permettent le travail à la maison, si, bien sûr il est choisi par le salarié et permis dans de bonnes conditions.

    Mais la direction de Publihebdos ne l’entend visiblement pas de cette oreille : depuis le départ, elle semble freiner des quatre fers pour le télétravail, acceptant bon gré mal gré l’ouverture de discussions sur le sujet. De quoi lui permettre de revendiquer sans vergogne d’être « ouverte au dialogue social ». Mais dans dialogue, il y a normalement la notion de duo. Or, la direction n’entend pas les attentes du terrain que nous relayons haut et fort.

    Déjà en temps de Covid, le télétravail est censé être la règle pour tous, et ce depuis plusieurs mois maintenant. Interrogée sur cette question en réunion à plusieurs reprises, la direction de Publihebdos refuse de prendre en charge les frais engendrés par ceux qui travaillent tous les jours à domicile (chauffage, électricité, abonnement Internet…), arguant que le télétravail pour raisons sanitaires n’est pas de leur fait. N’en déplaise à la ministre du Travail Elizabeth Borne, qui préconise pourtant que le télétravail ne doit pas coûter aux travailleurs contraints de rester chez eux…

    La direction prétexte que les salariés font des économies de déplacement, et c’est sans doute vrai pour certains, mais quid des frais de route qui ne seront plus à déduire de la déclaration de revenus ? Devons-nous nous contenter d’espérer que les frais de chauffage soient aussi déductibles des impôts cette année ? D’autant que côté Urssaf, qui préconise un barème de prise en charge de 10 € par mois pour un jour télétravaillé par semaine (20 € pour 2 jours/semaine, 30 € pour 3 jours/semaine, etc.), ces indemnités sont exonérées de charge pour l’entreprise. Certes, la direction de Publihebdos subit comme tout le monde le télétravail « sanitaire », mais c’est bien avec leurs deniers personnels que les salariés payent la régularisation de leurs factures domestiques.

    Pas d’accord sur le nombre de jours

    Deuxième point de désaccord : le nombre de jours de télétravail. Si les représentants du personnel s’accordent sur le concept de forfait annuel (à l’instar des CP), ils veulent néanmoins que l’accord régisse vraiment le télétravail, et non pas seulement une simple latitude à pouvoir travailler de chez soi de temps en temps. La CFDT et Info-Com CGT se sont fixé un seuil minimum de 40 jours par an, soit l’équivalent d’un jour par semaine (compte tenu des congés). Mais la direction reste braquée sur 20 jours, acceptant généreusement de monter à 25 si on insiste un peu, mais pas mieux, se contentant de constater que c’est déjà mieux que rien.

    Cette politique « tiédasse » menée par la direction de Publihebdos dès qu’il s’agit d’améliorer le bien-être au travail n’a que trop duré. Dans ces conditions, aucun accord ne sera signé par nos organisations dans l’entreprise, qui s’auto-congratulera néanmoins d’avoir pu établir… une « charte » sur le télétravail, sur la base du travail en commun que nous avons réalisé ensemble depuis le début de l’année sur le sujet. Mais une simple charte, qui n’a aucune valeur juridique, se contentera juste de faire jolie sur l’étagère du fameux « dialogue social » soit-disant cher à Publihebdos. Au risque de prendre la poussière…

    Prime Macron : la CFDT réclame des actes

    Et si on parlait argent à Publihebdos ?

    Au surlendemain de l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT et SNJ à la grève et au débrayage au sein des personnels de Publihebdos, les élus du CSE ont, jeudi 19 décembre 2019, remis sur la table leur demande de Prime Macron pour des salariés en mal de reconnaissance dans tous les services.

    Cette nouvelle demande faisait suite à la présentation le matin même du rapport Syndex sur la situation économique et financière de Publihebdos, qui voit la coquette somme de 6 millions d’euros remonter en dividendes auxquels il convient d’ajouter près de 4 millions prêtés.

    Les élus ont rappelé à la direction que les salariés avaient apprécié ce coup de pouce l’an dernier.

    En 2019, après une prime d’intéressement particulièrement basse, la direction serait bien inspirée de profiter de cet effet d’aubaine pour faire un geste envers les salariés, journalistes, employés ou ouvriers soumis à des conditions de travail de plus en plus difficiles, sans reconnaissance financière, avec des effectifs qui se réduisent, des tâches qui s’élargissent, des rythmes de travail qui s’accélèrent et l’omniprésence du web qui fragilise les vies professionnelles et personnelles.

    Des revendications qui ont été au cœur de l’engagement des élus CFDT pour être en grève ou débrayer ce mardi 17 décembre 2020.

    Les élus rappellent que cette Prime Macron, contrairement à la prime d’intéressement n’est pas imposable.

    La direction, fermée le mois dernier sur le sujet, a, semble t-il, entrouvert la porte.

    Francis Gaunand se propose de « voir comment la prime d’intéressement 2020 va se calculer » (avec le critère du numérique et non plus, la seule diffusion) sans renoncer définitivement, affirme t-il, à ce dispositif

    Alors que la direction veut nous faire croire qu’elle n’a pas mesuré l’impact de cette mesure, les élus CFDT ont du mal à la croire et ont réaffirmé leur volonté qu’elle entende l’appel des salariés de Publihebdos à bénéficier à court terme d’un coup de pouce significatif sur le plan financier.

    L’heure n’est plus aux déclarations d’intention mais bel et bien aux actes.