Les journalistes de Publihebdos étant soumis au forfait-jour, aucune règle de temps de travail minimum ne doit leur être appliquée.
Il est donc demandé à chacun d’être particulièrement vigilant sur la récupération de cette soirée. Toute journée débutée devra donner lieu à une journée de récupération.
Pour nos deux syndicats CFDT et Info’Com CGT, il est hors de question de se voir imposer des demi-journées de récupération.
N’oubliez pas non plus que le temps de repos entre deux journées de travail doit être de 11 heures…
Faites circuler l’information dans vos rédactions, téléchargez et imprimez notre tract :
Ce n’est pas encore signé, mais la NAO Publihebdos s’achève sur un compromis :
> Prime Macron : 1000 € pour les salaires inférieurs à 1900€ et 700 € jusqu’à 4500€.
> Augmentation générale : + 0,8% le 1/04 et +0,7% au 1/10.
> Mesure complémentaire : augmentation à 12% de la prime d’ancienneté des employés, ce qui représente un gain d’environ 400€/an pour environ 160 salariés.
Nous voulions un peu plus : la prime Macron à 1 000 € pour tous les salariés aux revenus inférieurs à 4 500 € brut, 2% d’augmentation pour tenir compte de l’évolution réel du coût de la vie et une prime d’ancienneté portée à 15%.
Cela reste donc bien en deçà de nos demandes et un vrai coup de pouce serait nécessaire pour toutes les catégories. Mais cela ne se fera pas sans votre soutien.
APPEL A LA MOBILISATION DES SALARIES DE PUBLIHEBDOS
Si la réforme des retraites cristallise aujourd’hui la colère sociale, à Publihebdos, les raisons du mécontentement sont nombreuses.
C’est pour cela que l’intersyndicale CFDT, CGT et SNJ invite l’ensemble des salariés à rejoindre le mouvement de protestation du mardi 17 décembre 2019.
Dans les rédactions, les ateliers, les services administratifs, le même constat est dressé :
progression insuffisante des salaires, alors que l’entreprise continue de dégager une rentabilité hors du commun dans le secteur de la presse et de l’édition
surcharge récurrente de travail
reconnaissance insuffisante des efforts des salariés.
trop de précarité, avec un recours généralisé et injustifié aux CDD pour remplacer des CDI
Malgré les bons résultats, la direction refuse, cette année, de verser la «prime Macron» laquelle est pourtant espérée par beaucoup de salariés en récompense de leurs efforts. Et comme d’habitude, la négociation annuelle obligatoire qui s’ouvre laisse espérer une revalorisation des salaires entre le rien et le pas grand chose.
A cela s’ajoute désormais le risque de devoir travailler plus pour gagner moins à l’heure de la retraite. C’est tout simplement insupportable.
Pour ces raisons, les organisations syndicales invitent les salariés de Publihebdos à se joindre aux manifestations de grève net aux débrayages qui seront organisés durant ce tte journée du 17/12. Sans obligation aucune de prévenir sa hiérarchie.
Les organisations syndicales de Publihebdos peuvent vous conseiller et vous renseigner sur les actions possibles à mener dans vos services respectifs. N’hésitez pas à faire appel à eux.
Afin que le gouvernement renonce à toute mesure d’âge et rouvre les discussions pour un système de #retraite universel qui soit réellement juste, la CFDT Publihebdos appelle l’ensemble des travailleurs à se mobiliser le 17 décembre !
Une réforme plombée
par l’obsession budgétaire
Malgré les alertes de la CFDT, le Premier ministre a imposé des mesures d’âge inutiles et injustes à travers l’instauration d’un « âge d’équilibre » dès 2022. Pour la CFDT, une ligne rouge a été franchie. Cette disposition remet en cause la promesse du président de la République de ne pas faire de mesure d’âge.
Ce sont tout particulièrement ceux qui ont commencé à travailler jeune, et les personnes qui se retrouvent au chômage en fin de carrière qui seront pénalisés. Dès 2022, ceux qui pouvaient prétendre à la retraite à 62 ans devront travailler plus longtemps pour maintenir leur niveau de pension : si la réforme systémique est repoussée à la génération 1975, les mesures d’économies sont, elles, avancées à la génération 1960.
La CFDT rappelle que
les salariés font déjà des efforts puisque les lois antérieures
prévoient un allongement de la durée de cotisation pour tous
jusqu’en 2035.
La CFDT porte depuis de nombreuses années l’ambition de construire un système de retraite juste, solidaire et universel. Si le rapport Delevoye donne tous les outils pour le bâtir, la concertation menée depuis septembre n’a pas permis d’avancer sur des points essentiels :
La reconnaissance de la pénibilité n’est aujourd’hui pas à la hauteur alors qu’elle est une condition de la justice sociale.
La CFDT maintient qu’une carrière complète au SMIC mérite une pension bien supérieure à 85% du SMIC. Le gouvernement doit aller plus loin en la matière.
Les dispositions en matière de retraite progressive restent quant à elles très floues ; la responsabilité des entreprises dans le maintien dans l’emploi des seniors doit être engagée.
Il est urgent que la situation des travailleurs concernés par les régimes spéciaux soit clarifiée, et que les mesures de compensation et de revalorisation salariales pour la fonction publique soient définies.
L’obsession budgétaire et la justice sociale ne font pas bon ménage. En souhaitant mener de front une réforme ambitieuse et une réforme budgétaire à l’ancienne, l’exécutif a perdu le sens et la lisibilité d’une réforme du système de retraite pourtant attendue.
La CFDT appelle donc l’ensemble des travailleurs à se mobiliser le 17 décembre pour que le gouvernement renonce à toute mesure d’âge et rouvre les discussions pour un système de retraite universel qui soit réellement juste.
Les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) ont abouti péniblement ce jeudi 23 mai 2019 à un consensus à Publihebdos.
Après 4 mois d’âpres discussions, syndicats et direction ont finalement trouvé un terrain d’entente pour une augmentation générale de 1% pour tous les salariés ainsi qu’une prise en charge par la direction des tickets restaurant à hauteur de 55%, soit 5% de plus qu’actuellement.
Il aura fallu batailler ferme et un front syndical uni pour faire bouger la direction de Publihebdos qui n’envisageait que des miettes à offrir à ses salariés.
Ces mesures prendront effet au 1er juillet 2019.
Par ailleurs, un nouvel accord d’intéressement devrait être signé avant le 30 juin 2019, pour un effet en 2020.Il s’appliquera à toutes les filiales de Publihebdos, et prendra en compte les résultats sur internet au lieu de la seule diffusion.
Il devrait donc permettre de revoir les primes d’intéressement à la hausse. Bien à vous, Vos représentants CFDT
La CFDT arrive en tête du premier tour de l’élection au nouveau Comité social et économique (CSE) de Publihebdos, ce mardi 26 mars 2019. Tous collège confondu, elle termine en effet avec 40,58 % des suffrages, largement devant le SNJ, avec 30,99 % (toutefois majoritaire dans le collège des journalistes) et la CGT, avec 28,43 %.
D’ores et déjà, la CFDT dispose donc de 5 titulaires : 2 dans le collège des ouvriers et employés (Karine, Le Journal des Sables et Pascal, Voix du Jura) ; 2 dans le collège des journalistes (Véronique, Le Réveil Normand) et Laurent (L’Hebdo de Sèvre et Maine) ; et 1 dans le collège cadres (Catherine, atelier L’Aigle).
Deux journalistes suppléants CFDT ont également été élus – Chantal (Journal de L’Orne) et Franck (Le Courrier Vendéen) – ainsi que trois employés suppléants : Sandra (Le Pays Yonnais), Christelle (Atelier de L’Aigle) et Claire (PAO Locminé).
La CGT obtient également quatre élus titulaires – 2 dans le collège employés-ouvriers et 2 dans le collège journalistes – à égalité avec le SNJ, qui remporte quatre sièges de titulaires et quatre sièges de suppléants dans le collège journalistes.
Il est a noter que pour le premier usage du vote électronique, la participation était de 61,07 % au global, avec une forte implication des collèges ouvriers-employés (66,82 % pour les titulaires) et cadres (70 % pour les titulaires), mais mobilisation plus faible dans les rédactions (58,33 % pour les titulaires).
Un deuxième tour sera organisé pour pourvoir deux sièges de suppléants dans le collège employés-ouvriers et un siège de suppléant dans le collège cadres.
La CFDT remiercie les électeurs qui, tous collèges confondus, lui ont fait confiance. Ses élus sauront représenter l’ensemble des métiers de Publihebdos et porter les revendications avec attention et pragmatisme, pour l’amélioration des conditions de travail et de rémunération au sein de l’entreprise.
Syndicat non corporatiste, défendant l’ensemble des salariés de Publihebdos, la section CFDT a déposé ses demandes auprès de la direction, jeudi 14 mars 2019 à Rennes, dans le cadre de l’ouverture de la Négociation annuelle obligatoire…
Chaque année, les organisations syndicales proposent leurs revendications à la direction.
Elles sont principalement sur la revalorisation des salaires, MAIS pas que … La CFDT est attachée à l’égalité professionnelle, la qualité de vie au travail (QVT), une bonne gestion des emplois et des parcours professionnels… La CFDT réclame des augmentations générales de salaire, la mise en place de la retraite progressive, l’installation d’un CET “compte épargne temps”, une meilleure prise en charge par l’employeur des titres restaurants (60 % et 40 % salariés) …
Après neuf longues séances de négociation, un accord est enfin en vue concernant le travail des journalistes de Publihebdos sur internet, en remplacement de l’accord précédent dont le montant de la prime était largement insuffisant.
Ce nouvel accord porte sur un montant annuel de 1000 € brut par an (contre 200 précédemment), rétroactif au 1er janvier 2019. Soit 83,33 € par mois.
Cette prime s’ajoute à l’engagement de la direction d’améliorer les dotations en matériel :
Augmentation du volume de data de 3 à 10 Go par mois (effective depuis le 1er janvier 2019)
Renouvellement du parc des smartphones sur 3 ans avec pour objectif une augmentation de la capacité mémoire a minima de 64 Go
Equipement d’au moins d’un kit vidéo par rédaction.
Cela en plus d’action de formations au web et du recrutement de journalistes coordinateurs SR par région.
On partait de loin avec, une nouvelle fois, une direction peu encline à négocier. Mais le front syndical a su tenir bon et arriver à un montant, même s’il reste en deça des attentes de la plupart des journalistes, acceptable.
CFDT journalistes aurait préféré arriver à un montant de 100€ brut par mois pour chaque journaliste (soit 1300 € / an), mais se félicite d’une avancée sociale réelle alors que les salaires restent trop bas en PHR.
Les trois organisations syndicales devraient signer cet accord lors de sa présentation, au début de la semaine prochaine.
L’accord NAO 2018 de la branche PHR a été signé par l’ensemble des organisations syndicales, jeudi 27 septembre. Il prévoit une augmentation générale de 1% applicable au 1er novembre 2018, sur les salaires réels pour les journalistes, sur les minimas de branche pour les autres catégories.
1%, c’est trop peu, alors qu’ensemble, les organisations syndicales avaient demandé 3 %, constatant une inflation de 2,3% sur les 12 mois glissants (de juillet à juillet) et une prévision d’inflation autour de 1,7% pour l’année 2018. Mais c’est mieux que les 0,5% de la première proposition patronale…
Pour justifier cette politique sociale plutôt serrée, les éditeurs mettent en avant la dégradation globale des ventes (-4,67% en 2017) et du chiffre de la pub (-3,27%) que la montée en puissance du numérique ne compenserait pas, alors que le prix du papier journal, lui, ne cesse d’augmenter.
La nouvelle Alliance, regroupant les syndicats de la PHR, la PQD, la PQR et la PQN, est toutefois jugée comme étant une “bonne opportunité” par les patrons qui espèrent ainsi peser davantage face aux annonceurs, aux pouvoirs publics et aux géants du numérique avec lesquels devraient se négocier la mise en place d’un “droit voisin” pour l’utilisation des contenus de presse à l’horizon 2020-2021.
“Les effectifs de la PHR restent stables, mais les exploitations des entreprises sont fragiles” ont plaidé les éditeurs là où les syndicats ont mis en avant les pertes de pouvoir d’achat subies par les salariés de la branche.
L’accord, qui porte le point d’indice à 3,95€ pour les journalistes, 3,89 € pour les ouvriers et employés et 12,78 € pour les cadres fera l’objet d’une revoyure.